Impact du coronavirus sur les marchés

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La volatilité liée au coronavirus a débuté vers la mi-février, pour atteindre son paroxysme lors de ce qu'on appelle le nouveau "Lundi noir" au 9 mars 2020. Ce jour-là, les marchés boursiers mondiaux se sont effondrés, enregistrant l'une des plus fortes baisses en une seule journée depuis la crise financière de 2007-2009.

Cela a déclenché un mouvement de sortie des actions dans le secteur du voyage et des services, au profit du secteur de technologique. Les traders considérant que cela pourrait représenter un virage durable vers le secteur du business technologique, la surperformance du Nasdaq par rapport à des marchés plus axés sur les services comme le FTSE 350 a été notable.

Bien que les bilans aient été décevants, les marchés se négocient généralement en fonction des attentes. C'est pourquoi l'accent a été mis sur les prévisions et les perspectives autant que sur les chiffres eux-mêmes.

Indices

Les indices boursiers ont connu d'importantes fluctuations de cours en réponse à la situation actuelle.
Lors du lundi noir, les indices américains ont atteint la limite inférieure de 7 %, ce qui a provoqué l'arrêt complet de la Bourse de New York.

Des stabilisateurs automatiques ont été mis en vigueur à de nombreuses reprises alors que perdurent les retombées économiques de cette pandémie mondiale. Au Royaume-Uni, le FTSE 100 est tombé à son plus bas niveau en huit ans et demi suite à l'annonce du confinement national. Au fil du temps, les marchés sont devenus moins sensibles à de telles annonces, la proximité d'un vaccin permettant d'atténuer les baisses.

Matières premières

Les marchés du pétrole ont connu une volatilité importante qui s'est concentrée autour d'une capitulation du WTI en avril qui a envoyé le contrat du premier mois dans le négatif. Avec les craintes d'une surproduction énorme due à une chute sans précédent de la demande, les actions de l'OPEP+ ont été une goutte d'eau dans l'océan.

Néanmoins, une reprise a pu être constatée depuis ces plus bas d'avril. Les craintes d'un second confinement avaient alors marqué la tendance. Cependant, la perspective d'une reprise des voyages internationaux sous l'impulsion de l'industrie pharmaceutique devrait progressivement contribuer à améliorer les perspectives pour le pétrole brut léger..

Forex

Le statut du dollar américain en tant que devise sûre a d'abord vu la valeur de la devise augmenter pour atteindre un pic en mars. Malgré cela, avec la reprise des marchés, nous avons également observé la demande de monnaie refuge diminuer au point de baisser fortement le cours du billet vert, qui a atteint son niveau le plus bas depuis deux ans, en septembre.