La gestion du risque est automatique
Les pertes font partie intégrante du trading, même en 2069. Dans mon récent voyage dans le futur, j’ai découvert que les avancées dans les domaines de l'automatisation, de l’intelligence artificielle et des technologies à stimulation cérébrale ont transformé la manière dont les professionnels de la finance gèrent le risque.
Les traders bénéficient d’un système de couverture automatisé
En 2069, si couvrir ses positions constitue toujours une stratégie de gestion du risque populaire, la manière de procéder a, quant à elle, bien changé.En effet, les assistants virtuels permettent l’automatisation du processus, ce qui implique que les traders peuvent protéger leurs positions existantes avec une intervention manuelle très réduite.
Ces assistants robotisés sont accessibles sur les plateformes les plus populaires. De plus, il est possible de communiquer avec eux via la technologie de « trading contrôlé par la pensée » (TCP) ou par simple commande vocale. Non seulement ces assistants virtuels fournissent aux traders des conseils en matière de stratégie de couverture, mais ils peuvent également identifier des marchés inversement corrélés et passer des ordres pour leur compte.
Les assistants virtuels étant capables de trader en instantané et sans aucune latence, les stratégies de couverture peuvent être mises en place rapidement et efficacement tout en prenant en compte le profil de risque du trader. Bien que le risque financier ne soit pas complètement éludé, une partie considérable des difficultés a été écartée.
Les assistants virtuels gèrent le risque dans le cadre d’une approche holistique
Le large choix de valeurs disponibles en 2069 induit que le type de risque de marché a évolué, laissant la place à de nouveaux problèmes et impliquant la recherche de nouvelles solutions. L'augmentation des analyses techniques stratégiques a donné le jour à de nouveaux algorithmes et indicateurs permettant d’identifier les stratégies les plus avantageuses pour chaque marché, dont les niveaux de stop et limites.
Bien que ces derniers fonctionnent de manière similaire dans le futur, la différence clé se situe dans l’approche globale des assistants virtuels qui prendront en considération l’ensemble du portefeuille client et ajusteront chaque ordre en fonction du profil de risque désiré. Par exemple, un stop suiveur pourra évoluer non seulement sur la base du cours de la valeur mais également en prenant en compte le solde des autres positions ouvertes.
Les assistants virtuels surveillent ces changements et alerteront les traders à propos des positions affectées. Cela veut dire que les traders peuvent manuellement reprendre le contrôle, bien que la plupart préfèrent la liberté que permet l’automatisation du trading.
Les traders peuvent gérer le risque émotionnel
Une des plus grandes tendances en matière de gestion du risque est la mise en place d’interface cerveau-machine qui peuvent être utilisées afin de contrôler l’impact des émotions négatives et ainsi diminuer les mauvais choix.
Pendant le temps passé sur les marchés, les signes vitaux du trader seront surveillés afin d’assurer qu’ils restent à un niveau fonctionnel. Si la technologie ICM détecte des émotions néfastes, comme l’avidité ou la peur, elle peut prendre automatiquement le contrôle et s’assurer que l’ordre est passé en adéquation avec la stratégie du trader. Cette technologie est devenue tellement avancée que les traders peuvent être expulsés de leur plateforme s’ils sont considérés comme trop émotionnels ou irrationnels.
Cela pourrait-il vraiment se produire ?
On sait que les voyages dans le temps bouleversent le continuum espace-temps. Nos experts étudient donc la probabilité que ces événements se produisent…
Le point de vue en 2019
Beaucoup de traders utilisent déjà des systèmes de trading automatisés qui permettent aux ordinateurs d’ouvrir et de surveiller des positions à leur place en se basant sur des critères précis. Par conséquent, il n’est pas impossible que l'intelligence artificielle puisse être impliquée dans le processus et qu’elle se développe jusqu’à un point où elle pourrait gérer le risque avec une action humaine nécessaire extrêmement réduite.
En fait, McKinsey a déjà conduit des recherches et réalisé des expériences concernant l’apprentissage des machines, et a relevé que les décisions automatiques peuvent contribuer à réduire la subjectivité dans les stratégies de gestion du risque. De nombreuses application de l’intelligence artificielle et de la robotique sont envisagées, il reste à établir comment la réglementation pourra s’assurer qu’elles sont utilisées de manière convenable.
Une poignée d’entreprises ont déjà commencé une course au développement d’une puce intelligente et créé divers assistants digitaux capables de converser avec des humains et de réaliser différentes tâches, plutôt qu'un simple assistant vocal qui est lui déjà disponible sur le marché. La compétition existe non seulement entre des grandes entreprise comme Facebook, Google, Amazon et Apple, mais aussi entre une douzaine de startup tech.