Les « rapports intelligents » s’actualisent en temps réel
L’analyse fondamentale joue déjà un rôle essentiel dans le portefeuille de nombreux traders. Elle peut d’ailleurs être la raison pour laquelle ils décident d’ouvrir ou de clôturer certaines positions. En 2069, ce sont les assistants virtuels qui s’occupent de réaliser cette analyse fondamentale. Ils examinent de manière automatique et efficace les données financières disponibles pour permettre aux traders de prendre des décisions sur des bases solides.
Des rapports personnalisés en quelques secondes seulement
En 2069, la plupart des traders disposent de leur propre assistant virtuel. Ces assistants sont capables de produire des rapports détaillés et personnalisés en temps réel. Ils peuvent évaluer n’importe quel actif, comme les actions individuelles, les indices ou même le portefeuille entier du trader et leur performance potentielle.
Ils analysent les données financières en temps réel, c’est-à-dire tout changement de direction au sein d’une société, toute baisse de performance des indices ou toute hausse prévue du prix d’une matière première sera instantanément transmis au trader. Les traders doivent donc réagir rapidement s’ils veulent capitaliser d’éventuels profits, ou clôturer certaines positions pour éviter de subir des pertes trop importantes.
Les traders peuvent communiquer avec leur assistant virtuel comme ils le feraient avec un collègue ou un ami. L’assistant virtuel leur transmet des informations qu’il juge essentielles concernant la situation de certaines actions, mais aussi des exemples de trading sur forex ou la liste des entreprises qu’il estime viables. L’assistant virtuel peut également enseigner au trader comment négocier les crypto-monnaies à un moment donné, en tenant compte des niveaux actuels de volatilité, ou lui recommander de vendre à découvert sur certains indices par exemple. Le programme balaie et recoupe constamment les actualités et les annonces des marchés pour le compte du trader, en suivant de simples instructions.
Les rapports s’auto-actualisent
L’utilisation généralisée d’un très grand volume de données (le « big data ») permet d’avoir accès à des rapports qui s’auto-actualisent, sur la base des tendances des consommateurs et des dépenses des entreprises. Grâce à ces « rapports intelligents », les traders disposent instantanément d’informations susceptibles d’impacter leur portefeuille.
En 2019, les entreprises publient leurs résultats régulièrement au long de l’année. En 2069, ces informations sont disponibles en temps réel car toutes les ventes sont répertoriées dans la chaîne de blocs (« blockchain »), ce qui rend les transactions immédiatement consultables. Les traders peuvent ainsi voir ce qu’une entreprise a acheté à une autre ou la quantité de ressources qu’une société manufacturière a acheté par rapport au nombre de produits finis qu’elle a vendus. L’assistant virtuel inclut tous ces renseignements dans les analyses qu’il fournit au trader.
Les rapports intelligents sont majoritairement utilisés pour les bilans financiers des entreprises, mais ils peuvent aussi servir à informer le trader sur un marché particulier, en soulignant par exemple les avantages du trading sur le forex, les matières premières ou les indices à un moment donné.
Les fondamentaux sont intégrés dans l’analyse technique
Les indicateurs techniques sont devenus assez avancés pour intégrer l’analyse fondamentale dans leurs prédictions. Les assistants virtuels peuvent mettre en place des indicateurs techniques et les ajuster selon les informations reçues pendant leur analyse fondamentale des rapports financiers des entreprises.
Cela permet aux traders de tirer pleinement profit des mouvements de cours et leur fournit une plus grande clarté sur leurs ordres, l’association entre l’analyse technique et l’analyse fondamentale permettant de confirmer les prévisions de possibles cassures.
Cela pourrait-il vraiment se produire ?
On sait que les voyages dans le temps bouleversent le continuum espace-temps. Nos experts étudient donc la probabilité que ces événements se produisent…
Le point de vue en 2019
De nombreuses banques à travers le monde possèdent leurs propres agents conversationnels (chatbots), comme la Commonwealth Bank of Australia (CBA) et la Swedbank. « Ceba », le chatbot de la CBA, est capable de réaliser 200 tâches différentes pour le compte des clients, et ses créateurs espèrent que ce chiffre passera à 500 avant la fin de l’année. Quant à « Nina », le chatbot de Swedbank, elle répond aux clients en ligne et permet ainsi à la banque d’économiser du temps et de l’argent. Si ces machines ne sont pas capables d’apprendre ou de penser par elles-mêmes, elles représentent une certaine avancée vers des assistants virtuels plus sophistiqués.
Parmi d’autres exemples d'assistants virtuels, on retrouve Siri chez Apple ou Alexa chez Amazon, ainsi que les capacités d’autonomie des voitures Tesla. Certains informaticiens estiment que ces systèmes ne font pas vraiment partie de ce que l’on considère comme de l’intelligence artificielle, car ils ne sont pas en mesure de penser par eux-mêmes ou d’apprendre indépendamment de tout contrôle ou de toute interaction humaine.
Cela étant dit, Alexa d’Amazon dispose déjà d’une fonctionnalité, appelée « Alexa Hunches » (ou les intuitions d’Alexa en français), capable de détecter des habitudes de comportement et peut envoyer à ses utilisateurs des messages lorsqu'ils oublient d'éteindre la télévision avant d’aller se coucher, ou lorsqu’ils laissent une lumière allumée avant d’aller au travail. Elle est ainsi capable d’apprendre et sa performance s’améliore au fil du temps car elle s’imprègne des habitudes des utilisateurs.
Selon les récentes avancées et la vitesse à laquelle les changements technologiques ont lieu, les assistants virtuels seront probablement capables de réaliser la majorité des tâches répertoriées dans cet article d’ici 2069, comme par exemple d’évaluer les risques et les avantages liés au trading de crypto-monnaies à un moment donné.