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Le brouillard qui règne sur le Brexit ne devrait pas se désépaissir outre-Manche avant le mois de janvier, et l’Union européenne n’a pas l’intention de payer les pots cassés de l’imbroglio politique de son partenaire anglais.
Après le vote sur l’accord reporté la semaine dernière, une motion de défiance organisée dans les rangs de son propre parti à laquelle elle a échappé, Theresa May veut croire encore à une sortie négociée sur la base de l’accord européen. La Première ministre, qui se bat bec et ongles contre la tenue d’un second référendum sur le Brexit, a annoncé lundi 17 décembre que le vote au Parlement se tiendrait la semaine du 14 janvier.
A trois mois de la date officielle du Brexit, l’UE n’attendra pas la trêve des confiseurs pour organiser ses rapports avec Londres dans le cas d’un éventuel no-deal.
La Commission européenne va proposer mercredi une série de mesures pour préparer l’Europe à ce scénario en vue d’assurer le 30 mars prochain la continuité et la stabilité de l’activité économique en Europe.
Selon une source du quotidien belge L’Echo, elle devrait présenter des mesures « d’équivalence temporaire » au fonctionnement actuel des échanges et « unilatérales » dans huit domaines stratégiques comme les droits des citoyens, les services financiers ainsi que les transports. Dans l’aviation, par exemple, les compagnies aériennes en partance du Royaume Uni seront autorisées à voler dans le ciel aérien et atterrir sur le sol européen. En matière financière, les chambres de compensation britanniques seront autorisées à servir les banques européennes pendant 12 mois après le Brexit.
Mais l’Union européenne préparera aussi la levée de taxes et droits sur les produits anglais et l’organisation des points de contrôle des marchandises aux frontières.
En trois mois, l'institution n'aura pas le temps de légiférer dans tous les domaines, et les Etats-membres seront probablement « mis à contribution » dans l’organisation de ce no-deal, indique la même source.