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La deuxième séance de l’année 2019 de Wall Street aura été fortement éprouvée par Apple. A la fermeture, hier soir, le Dow Jones a cédé 2,83 %, le Nasdaq, 3,04 % et l’indice élargi S&P a abandonné 2,48 %.
L’entreprise à la pomme, qui a entraîné dans sa chute un ensemble de valeurs technologiques sur les marchés mondiaux, en particulier ses fournisseurs de semi-conducteurs comme STMicroelectronics, avait décroché dès l’ouverture de 8,7 %. Le cours de l’action ne s’est pas relevé de son Warning sur les résultats de vente de son dernier trimestre de l’année, et a fini à -9,96 %, à 142,19 dollars.
Les ventes décevantes d’iPhone pour les fêtes, le conflit entre la Chine et les Etats-Unis ainsi que les mauvais résultats des ventes dans les pays émergents ont entraîné le groupe à annoncer des prévisions de chiffre d’affaires largement à la baisse, à 84 milliards de dollars contre 89 à 93 milliards de dollars initialement. Pour beaucoup d’analystes, la chute de ces ventes s’expliquerait par les prix élevés des iPhones qui freinent les acheteurs dans les pays émergents. Or, l’iPhone est le vaisseau amiral de l’entreprise californienne, dont il représente près de deux tiers de ses revenus.
Et si Tim Cook, le PDG d’Apple, pointe du doigt les faiblesses du marché chinois, le taux de renouvellement des équipements est aussi inférieur dans des pays développés.
Un « shutdown » qui perdure
L’année des marchés débute sur fonds de shutdown partiel qui dure depuis le 22 décembre. Le nouveau Congrès des Etats-Unis a fait sa rentrée hier mais n’est pas parvenu à se mettre d’accord sur le budget fédéral et mettre fin au shutdown partiel que subissent neuf Administrations américaines depuis le 22 décembre.
Alors que les Démocrates ont pris la majorité au sein de la Chambre des représentants, et élu Nancy Pelosi, leur chef de file, speaker de la Chambre, la seconde partie de mandat de Donald Trump entre dans une nouvelle ère.
Les Démocrates, désormais majoritaire à la Chambre des représentants, refusent de concéder aux Républicains et à Donald Trump l’inclusion d’une ligne budgétaire de 5 milliards de dollars dans le budget fédéral pour le financement du mur anti-migrants à la frontière mexicaine, dont le coût total est évalué à 23 milliards de dollars.
Nancy Pelosi à la tête de la Chambre basse
Hier, Donald Trump a soufflé le chaud et le froid. Sur Twitter, il a accusé l’opposition d’instrumentaliser le débat budgétaire à des fins purement électoralistes, en vue des prochaines élections de 2022 : « Les Démocrates savent qu’ils ne peuvent pas gagner en s’appuyant sur toutes les réalisations de Trump, donc ils feront tout pour contrer la nécessité du mur et de la sécurité des frontières, et harceler le président ! ».
Pour la première fois en deux ans, le président des Etats-Unis a en outre fait une apparition dans la salle de presse de la Maison Blanche. Pendant sa brève prise de parole, il a félicité Nancy Pelosi pour sa nomination à la présidence de la Chambre des représentants, avant de défendre à nouveau sa volonté de voir un mur érigé à la frontière mexicaine.
Les Démocrate ont fait passer à la Chambre des représentants leur budget fédéral en deux parties : une loi budgétaire générale qui permettrait un financement de la majorité des administrations américaines jusqu’au 30 septembre, et une autre à part consacrée à la Sécurité intérieure, permettant de financer son ministère jusqu’au 8 février, et incluant une ligne budgétaire de 1,8 milliards de dollars consacrée au mur ainsi que 300 millions de dollars de dépenses liées à la sécurité des frontières (technologies, caméras…).
Ce scénario, qui ne prévoit pas les 5 milliards de financement souhaités par Trump, se heurte à une fin de non-recevoir du côté des Républicains et devrait être ainsi rejetée par le Sénat.
Donald Trump devrait à nouveau rencontrer les chefs démocrates et républicains à la mi-journée pour débattre à nouveau du blocage budgétaire.
Intervention de la Fed cet après-midi
Le président de la Fed Jérôme Powell devrait prendre la parole à 16h15 heure française, à l’occasion de la réunion annuelle de l’American Economic Association. Lors de sa dernière intervention, le président de la Réserve fédérale avait annoncé que celle-ci devrait procéder à seulement deux relèvements des taux d’intérêts américains en 2019, contre les trois attendus par le consensus.
Tout en faisant part de ses « incertitudes » concernant l’économie mondiale, la banque centrale américaine avait assuré qu’aucun changement de cap dans sa politique monétaire n’était prévu. Le discours a paru contradictoire pour un certain nombre d’investisseurs, qui lui ont reproché d’avoir alimenté la volatilité des marchés.
Depuis cette dernière intervention de Jérôme Powell, le président de la Fed a également été fortement critiqué par la Maison Blanche, son locataire lui reprochant une 4e hausse des taux dans un contexte d’incertitudes économiques mondiales et d’un cours du dollar au plus haut. Vite démenties, des rumeurs concernant le souhait de Donald Trump de destituer l’actuel président de la Fed ont même couru.
Discussions avec la Chine dès lundi
Du côté des bourses européennes, Paris a ouvert dans le vert dans le sillage des marchés chinois. A 9h33, le CAC 40 affichait +0,69 % à 4643 points.
Les marchés font preuve d’optimisme alors que Pékin rencontrera lundi et mardi une délégation américaine pour reprendre les négociations commerciales entre les deux pays, dont les tensions sont quelque peu apaisées depuis le G20, et la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping qui ont suspendu d’un commun accord l’application de nouvelles taxes à l’importation pour une période de 90 jours.
La Chine, qui fait face à des résultats économiques décevants, a récemment multiplié les signes d’apaisement à l’intention des Etats-Unis, alors que du côté américain, la pression semble s’être déplacée sur le terrain du bras de fer avec Huawei.
Des indicateurs économiques en demi-teinte aux Etats-Unis
Les indices économiques américains publiés hier sont contrastés. Si le nombre de créations d’emplois non-agricoles ressortant de l’enquête ADP fut une bonne surprise (à 210 000, bien au-delà du consensus et en nette progression par rapport au mois précédent), l’indice des directeurs achats (PMI) de l’Institut de Gestion des Approvisionnements (ISM) du secteur manufacturier est moins bon qu’attendu à à 54,1 au mois de décembre, atteignant son niveau le plus bas depuis deux ans. Le consensus tablait sur 57,7 après 59,3 au mois de novembre. Les données de l’ISM reposent sur un sondage effectué auprès d’un panel de 400 directeurs achats.
Les indicateurs à suivre vendredi 4 janvier
- Chine : PMI services et composite Caixin (déc.) : 53,9 (précédent : 53,8 – consensus : 52,9)
- Allemagne : taux de chômage (nov.) : 5 % (consensus : 5 %)
- France : IPC (déc.) : 0% (mensuel), 0,1 % (mensuel harmonisé), 1,9 % (annualisé)
- France : PMI services et composite Markit – final (déc.) 49 et 48,7 (consensus : 49,6 et 49,4)
- All : PMI services et composite Markit – final (déc.) 51,8 et 51,6 (consensus : 52,5 et 52,2)
- Eurozone : PMI services et composite Markit – final (déc.) 51,2 et 51,1 (consensus : 51,4 et 51,3)
- Eurozone : IPC harmonisé (déc.) 1,6 (consensus 1,8 ; préc. 1,9)
- Eurozone : index des prix producteurs (déc.) -0,3 % en mensuel, 4 % en annuel glissant
- UK : PMI services (déc.) : 51,2 (consensus 5à,7)
- Italie : IPCH (déc.) -0,1 (consensus + 0,1) en mensuel
- Canada : taux de chômage (déc.)
- USA : salaire horaire moyen (déc.)
- USA : taux de chômage (déc.)
- USA : créations d’emplois non agricoles (déc.)
- USA : PMI services et composite Markit (déc.)
Rappel : les marchés américains à la fermeture jeudi 3 janvier
#DOW 22686.22 -2.83%
#SPX 2447.89 -2.48%
#NDX 6147.12 -3.36%
#VIX 25.38 +9.30%
Rappel : les marchés européens à la préouverture vendredi 4 janvier
#FTSE 6736 +0.65%
#DAX 10509 +0.89%
#CAC 4645 +0.73%
#MIB 18359 +0.77%
#IBEX 8587 +0.75%