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« Bad news is good news » pour les marchés financiers…mais pour combien de temps ?

C’est un moment que beaucoup d’observateurs attendaient, un moment que le président de la Fed attendait probablement de voir également : les premiers signes d’un ralentissement plus marqué du marché de l’emploi et de l’activité.

Bad news is good news Source : Bloomberg

C’est un moment que beaucoup d’observateurs attendaient, un moment que le président de la Fed attendait probablement de voir également : les premiers signes d’un ralentissement plus marqué du marché de l’emploi et de l’activité dans les services aux Etats-Unis.

Un moment important car quelques jours avant ces chiffres, Jerome Powell se disait « surpris » par la résilience de l’économie américaine qui continuait de croître au-dessus du potentiel malgré un resserrement monétaire express. Et une des craintes de la Fed était probablement de devoir durcir encore la politique monétaire en l’absence de signes tangibles de détente du marché de l’emploi et de l’activité dans les services, secteur des services où l’inflation reste la plus persistante.

En l’espace d’une semaine, plusieurs données économiques inférieures aux attentes ont donné une bouffée d’air aux marchés, en mode « bad news is good news » : l’ISM Services a reculé de près de 2 points entre septembre et octobre pour tomber à 51.8, son plus bas niveau depuis mai, les créations d’emploi non agricoles ont été deux fois moins nombreuses en octobre qu’en septembre avec une petite remontée du taux de chômage à 3.9%, son plus « haut » niveau depuis janvier 2022, et la progression du salaire horaire moyen a ralenti à 4.1% en donnée annuelle soit sa plus faible progression depuis juin 2021. Sans oublier également que les demandes continuent d’allocation chômage se redressent depuis 6 semaines consécutives avec une progression de plus de 9% sur cette période.

Des chiffres qui semblent donc clairement acter d’un début de ralentissement de l’économie américaine après un troisième trimestre extrêmement solide.

Pour les marchés actions qui étaient sous pression de la montée des taux obligataires ces derniers mois, face à la résilience de l’économie américaine, ces chiffres sont une véritable bouffée d’oxygène et la puissance du rebond en témoigne. Cette détente des marchés actions a été catalysée par la détente des taux obligataires sur l’ensemble de la courbe de taux, on a même observé une détente plus importante sur les taux longs que sur les taux courts, signe potentiel que les acteurs de marché sont de plus en plus convaincus que la Fed a atteint le pic de son cycle de hausse de taux.

Doit-on donc désormais que tout « mauvais » chiffre économique, en Europe ou aux Etats-Unis, sera salué par une hausse des marchés actions ? Probablement pas. Car l’économie européenne traverse clairement une phase de faiblesse économique, les signaux économiques en Chine continuent d’être très mitigés et les chiffres américains de la semaine dernière peuvent laisser penser que c’est désormais au tour des Etats-Unis de ralentir économiquement.

Même si cela a pour conséquence probable de mettre fin au cycle de hausse de taux des banques centrales, cela ne veut pas dire que la Fed et la BCE « pivoteront » rapidement et le débat sur les premières baisses de taux devrait mettre plusieurs mois à s’ouvrir, le fameux « higher for longer ». Il est aussi probable que les banques centrales continuent d’orienter le sentiment du marché obligataire et qu’elle « n’autoriseront » pas une détente trop massive des rendements car cela pourrait freiner le retour de l’inflation à 2% en stimulant à nouveau l’économie. Jerome Powell a prévenu qu’il faudrait une phase de croissance américaine en-dessous du potentiel pendant quelques temps pour que l’inflation converge avec l’objectif, et cela passera par une phase de maintien des taux élevés pendant quelques mois encore. Et dans un contexte où les signaux macroéconomiques devraient continuer de se dégrader, cela risque d’exercer une pression négative sur les actions pendant quelques temps, et donc d’empêcher pour l’instant la reprise d’une phase de hausse durable. Le scénario d’une poursuite de la consolidation des marchés actions semble le plus probable.

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