Le risque de crédit ou « risque de contrepartie sur les marchés financiers » se définit comme la probabilité de perte financière liée au défaut de remboursement par un emprunteur de la dette octroyée par une institution financière aux échéances prévues.
Qu’est-ce que le risque de crédit ?
Il existe une marge plus ou moins importante de risque dans toutes les activités économiques, dès lors que la banque attend un paiement d’une contrepartie ou d’un client. C’est donc la responsabilité de la banque ou de l’institution financière de maitriser le risque de crédit en déterminant la rentabilité des opérations effectuées. En sous-évaluant ce risque, la banque s’expose au non-paiement des montants prêtés, ainsi que des intérêts dus qui vont s'inscrire sur les pertes.
Typologie des risques de crédit
Parmi les plus importantes sources des risques de crédit mentionnons :
Le risque de contrepartie
Ce risque se matérialise lorsque le débiteur d'une transaction sur le marché de gré à gré n'honore pas ses obligations. Le risque de contrepartie couvre les crédits octroyés, les titres détenus et les engagements hors bilan.
Le risque de liquidité
Le risque de liquidité ou risque de non-paiement se produit lorsque le débiteur se trouve dans une situation d'illiquidité temporaire ou conjoncturelle. Ce risque qui est lié à l'activité de l’entreprise peut facilement déboucher sur un dépôt de bilan.
Le risque opérationnel
Ce risque est lié aux défaillances dans le fonctionnement de l'établissement de crédit, des faits attribuables aux agents ou encore à des évènements exogènes.
Le risque sectoriel
Le risque sectoriel est lié à une exposition excessive dans le même secteur d’activité, comme ce fut le cas avec la crise immobilière des années 1990.
Le risque politique
Le risque politique est le produit de changements dans la législation ou dans la réglementation qui peuvent avoir des conséquences sur le taux de rendement attendu des investisseurs.
Le risque financier
Ce type de risque est souvent lié aux crises financières macroéconomiques, comme une dévaluation ou encore la révision du taux par la banque centrale.
Le risque de dégradation de la qualité de crédit
La baisse de notation d'une émission obligataire découlant de la dégradation de la qualité de crédit de l'émetteur aura pour conséquence la baisse du prix de l'obligation.
Le risque de crédit ou « risque de contrepartie sur les marchés financiers » se définit comme la probabilité de perte financière liée au défaut de remboursement par un emprunteur de la dette octroyée par une institution financière aux échéances prévues.