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Brexit : discussion « robuste mais constructive » entre Theresa May et Jean-Claude Junker

La Première ministre britannique était en visite aujourd’hui à Bruxelles où elle s’est entretenue avec le président de la Commission européenne sur le Brexit. Elle a été invitée à demi-mot à élargir ses soutiens londoniens.

Source : Bloomberg

A l’issue de l’entretien entre Theresa May et Jean-Claude Junker, tenu ce midi, à Bruxelles, la publication d’un communiqué de la Commission européenne a laissé les observateurs sur leur faim.

Dans une formule logorrhéique, il rapporte d’abord que la rencontre s’est déroulée « dans un esprit de collaboration afin de parvenir au retrait ordonné du Royaume-Uni de l’UE, notamment dans une volonté commune de créer un partenariat solide pour l’avenir, compte tenu des défis mondiaux auxquels l’UE et le Royaume-Uni sont confrontés ensemble dans le cadre de relations commerciales ouvertes et équitables, de la coopération en matière de lutte contre le changement climatique et contre le terrorisme, ainsi que dans le cadre de la défense d’un système international régulé ».

Puis le communiqué, cette fois plus succinctement, précise que Theresa May a présenté à Jean-Claude Junker plusieurs options pour parvenir à modifier les conditions du « backstop » prévues dans le traité, mais que le président de la Commission européenne a indiqué qu’il ne rouvrirait pas l’accord de retrait négocié.

Mention d’un « libellé », semblant de renégociation ?

La discussion a été qualifiée de « robuste mais constructive », les deux camps ayant visiblement chacun fait un semblant de pas en avant, dont la traduction de ces engagements apparaît pour le moins obscure. Malgré le refus de principe de renégocier l’accord, Jean-Claude Junker a déclaré qu’il était disposé à « ajouter un libellé (a « wording ») » à cet accord afin d’ « être plus ambitieux sur le contenu et la rapidité » des futures relations entre les deux, et que ce libellé devrait être approuvé par le Parlement et les 27 membres de l’Union européenne.

Les deux interlocuteurs ont par ailleurs convenu que leurs équipes respectives « devaient discuter à nouveau pour parvenir à gagner le soutien le plus large possible au sein du Parlement britannique tout en respectant les orientations convenues par le Conseil européen », et qu’à cette fin, la cheffe du gouvernement britannique et le président de la Commission se rencontreraient de nouveau d’ici la fin du mois pour partager leurs avancées.

Les discussions d’aujourd’hui entre Theresa May et Jean-Claude Junker sont les premières tenues entre le Royaume-Uni et l'exécutif européen depuis que le Parlement britannique a rejeté mi-janvier l’accord de divorce convenu entre les deux camps en novembre. Tenue par les députés britanniques de demander la renégociation du compromis sur la question du « backstop », Theresa May marche sur des œufs.

Suivant le cours des événements au sein de la Chambre des Communes ces dernières semaines, l’Union européenne n’a jamais laissé entendre, même à demi-mot, qu’une révision des conditions du Brexit était envisageable.

Menace du no-deal et retour à l’envoyeur

Déclaration après déclaration, ses organes représentatifs (Commission et Conseil en tête) ont répété qu’aucune négociation n’était à nouveau possible, exhortant le Royaume-Uni de prendre ses responsabilités.

La Première ministre britannique – qui a de peu échappé au désaveu du Parlement – en arrachant une infime majorité l’ « autorisant » à de nouveau aller taper à la porte de l’UE, n’a pas d’autre choix que d’agiter la menace d’une sortie sans deal – et de ses désastreuses conséquences économiques – pour espérer un réouverture de ces négociations.

Mais de plus en plus de voix s’élèvent en faveur d’une solution par dépit afin d’éviter coûte que coûte une situation de no-deal dont pâtirait les deux camps. L’issue de l’entretien laisse présager que l’UE renvoie de nouveau la balle dans le camp britannique, tout en essayant de ménager le peu de soutien politique dont dispose Theresa May sur ses terres.

Dans une interview accordée ce midi à Bloomberg TV au moment même où la Première ministre discutait avec Jean-Claude Junker, le commissaire européen Pierre Moscovici a répété « que l’Union européenne avait besoin de connaître les intentions du Parlement britannique concernant une solution qui évite le scénario d’un no-deal, un scénario que personne ne souhaite. »

Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Union européenne, rencontrera lundi le ministre britannique du Brexit, Stephen Barclay, a précisé la Commission.

Theresa May prévoit quant à elle de revenir devant les parlementaires britanniques le 14 février pour un nouveau débat sur les négociations. Avec du pain sur la planche.

Les exigences de Jeremy Corbyn

Le chef de l'opposition travailliste, qui a rencontré Theresa May la semaine dernière, lui a exposé dans une lettre les conditions par lesquelles le Labour pourrait apporter son soutien à l'accord de Brexit.

Jeremy Corbyn estime que l'accord de Brexit doit prévoir une union douanière « permanente et générale » valable pour tout le Royaume-Uni, et des conditions proches du marché unique européen, étayées par des institutions et des obligations communes.

Corbyn réclame aussi la conclusion d’accords « dénués d'ambiguïté » sur les modalités futures de sécurité, notamment l'accès à la procédure de mandat d'arrêt européen, et des engagements sur la participation des Britanniques aux agences de l'Union européenne et aux programmes des financement européens, notamment dans des domaines comme l'environnement, l'éducation et la réglementation industrielle.

Il demande également que le Royaume-Uni s'engage à maintenir les mêmes droits pour les salariés britanniques que dans le reste de l'UE.

(avec Reuters)


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