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Suite à la publication d’un article du Daily Telegraph rapportant que des discussions entre l’UE et des responsables britanniques seraient en cours pour envisager un éventuel report du Brexit craignant un scenario de no-deal, des démentis ont afflué des deux côtés de la Manche dans la matinée.
Le secrétaire au Brexit, Stephen Barclay a été le premier à s’exprimer en ce sens sur Sky News : « La politique du gouvernement à ce sujet est très claire. La Première ministre l'a dit à de multiples occasions : nous allons quitter l'Union européenne le 29 mars. Nous ne cherchons pas à repousser ».
Interrogé mardi à ce sujet lors d’un déplacement à Dublin, en Irlande, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Masse, a également rejeté la possibilité d’une prolongation de la période de négociation prévue par l’article 50 du Traité de Lisbonne.
L’Irlande ne s’opposerait pas à un report
Son homologue irlandais, Simon Coveney, a pour sa part estimé que la question devrait être discutée au niveau européen tout en précisant que si une telle demande était formulée, « nous ne nous y opposerons certainement pas ».
Pour lever l’ambiguïté, le porte-parole de la Première ministre britannique, a confirmé ce début d’après-midi l’agenda de Theresa May : le vote aura bien lieu le 15 janvier à la Chambre des Communes, et toute intention de reporter la rupture avec l’UE a été démentie. « L’idée a peut-être été évoquée par des responsables européens mais pas à Londres », a-t-il ajouté. Le débat débutera demain, sous réserve que le Parlement approuve une motion de travail, et se prolongera jusqu’à mardi prochain, date du vote.