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Brexit : Theresa May dans l'impasse alors que le speaker de la Chambre des communes s'oppose à un 3e vote

Le speaker de la Chambre des Communes John Bercow s'est opposé lundi à un nouveau vote sur l'accord de sortie de l'Union européenne, rejeté la semaine dernière par le Parlement britannique.

Source : Bloomberg

Update 17h - Opposition au vote J.Bercow

Après une semaine éprouvante pour les Britanniques, durant laquelle le Parlement s’est prononcé par trois fois sur la question du Brexit, ces prochains jours s’annoncent tout aussi éreintants.

La Première ministre Theresa May, qui a reçu jeudi 14 mars l’aval de la Chambres des communes pour demander à l’Union européenne un report du Brexit jusqu’au 30 juin, avait soumis cette prolongation à une condition de taille : celle d’accepter in fine l’accord de sortie convenu avec l’UE par un nouveau vote d’ici le 20 mars, texte déjà rejeté par deux fois par les MPs le 15 janvier, ainsi que lundi dernier.

La stratégie de la cheffe du gouvernement est plutôt limpide : forcer la main à moins de deux semaines du Brexit, toujours officiellement fixé au 29 mars, députés les plus conservateurs de son rang en brandissant la menace d’un report beaucoup plus long de la sortie du Royaume-Uni hors de l’UE… avec, entre temps, la possible tenue d’élections générales et une remise en question de ce divorce avec Bruxelles.

Un nouveau vote impossible sur le même texte

Mais la partie est loin d’être gagnée pour Theresa May, avec un obstacle surprise de taille : le speaker de la Chambre des communes, John Bercow, a déclaré devant l'Assemblée des MPs lundi après-midi qu'il n'était pas possible pour le gouvernement conservateur de présenter un nouveau vote sur le même texte que celui voté le 14 mars dernier, ou "qui contienne la même proposition en substance" que celle précédemment rejetée.

Il y a trois mois, le Parlement a rejeté à une écrasante majorité le texte d’accord, à 230 voix d’écart. Lundi dernier, le texte - légèrement modifié sur la question du backstop- avait été rejeté moins largement, avec 149 voix d’écart.

Ce dimanche, la Première ministre a publié une tribune dans le Sunday Telegraph, appelant les députés à la soutenir afin d’éviter le risque que ce Brexit ne voit jamais le jour.

Depuis, son ministre des Finances, Philip Hammond, avait déclaré à la BBC que le gouvernement ne représenterait l’accord au Parlement qu’à la condition d’être « suffisamment sûr qu’un nombre suffisant de nos collègues et du DUP [les alliés nord-irlandais du parti conservateur] sont prêts à le soutenir afin qu’il passe au Parlement ».

Même son de cloche de la part du ministre chargé du Commerce international, Liam Fox, qui avait indiqué sur Sky News que cette nouvelle session « dépendra de notre capacité à remporter ce vote à la Chambre des communes » et qu’il sera « difficile de justifier d’organiser un vote si on est sûr de le perdre ».

Le DUP, dont le soutien est indispensable au gouvernement pour obtenir une majorité suffisante, conditionnait pour sa part sous soutien à sa participation aux futures négociations commerciales que le Royaume-Uni devra mener avec l’UE après le Brexit.

Le principal parti d’opposition, le Labour, avait prévenu que si le gouvernement organisait un troisième vote, une motion de censure serait déposée à l’encontre de la Première ministre. Le Labour avait déjà déjà défié Theresa May à l’issue du premier vote sur l’accord de sortie du 15 janvier, mais la motion avait été rejetée à 325 voix contre 306.

No deal ?

Dans l'impossibilité de représenter le même texte, le gouvernement se trouve dans une situation plutôt inextricable, dans la mesure où il semble improbable que des négociations soient réouvertes avec l'UE d'ici le 29 mars prochain.

Pour sa part, l’Union européenne ne donne pas cher de l’avenir de Theresa May dans ces négociations. The Observer, qui s’est procuré une note diplomatique relatant une discussion entre ambassadeurs et hauts responsables européens, révèle une « perte totale de confiance » dans la capacité de la Première ministre à faire ratifier cet accord de retrait.

Si Theresa May avait obtenu une majorité sur un nouveau vote sur l’accord d’ici mercredi, elle s'était engagé à demander à l’UE un report du Brexit de trois mois à l’occasion du prochain Conseil européen des 21 et 22 mars.

Mais en cas de rejet, la Première ministre a indiqué qu’elle demanderait un report du Brexit plus long et que ce report entraînerait la participation du Royaume-Uni aux élections européennes de la fin du mois de mai.

Mais l'opposition de John Bercow rebat les cartes de l'agenda de la Première ministre britannique. Sans vote sur l'accord de sortie de l'UE, le Royaume-Uni accentue le risque d'une sortie sans deal.


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