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En attendant la Fed : trois questions sur la réunion de politique monétaire américaine de mercredi

Les marchés financiers sont rythmés cette semaine par la réunion de politique monétaire du FOMC de Réserve fédérale américaine, qui se terminera demain soir. Qu'attendre de l'issue de sa 2e session 2019 ?

Source : Bloomberg

La réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a débuté mardi et se terminera ce mercredi soir. Comme à l’accoutumée, elle tiendra en haleine les marchés jusqu’à la publication de ses projections, attendues mercredi à 19h, et la conférence de presse de son président Jérôme Powell à 19h30. Le point sur l’issue probable de cette réunion en trois questions.

  • Quelle sera la décision de la Fed en matière de taux d’intérêt ?

Après quatre augmentations de taux en 2018, la Réserve fédérale américaine a décidé de marquer une pause à l’issue de la première réunion de l’année 2019 du FOMC, le 31 janvier. Les taux d’intérêt directeurs de la Fed sont aujourd’hui compris dans une fourchette de 2,25 % à 2,5 % - soit un taux cible de 2,38 %. La Fed devrait poursuivre ce cap « dovish » initié en début d’année en laissant le niveau de ses taux d’intérêt inchangé.

Lors de sa dernière réunion du mois de janvier, la Fed avait indiqué qu’elle ne relèverait pas ses taux avant que l’horizon de l’économie américaine soit plus dégagé à l’aune d’un ensemble de facteurs : l’issue de ses négociations commerciales avec la Chine, le niveau et la durée du ralentissement de la croissance mondiale, le Brexit en sont les principaux.

Un statut quo monétaire qui permet de ne pas davantage creuser l’écart entre le niveau de son taux cible et celui de la BCE, cette dernière ayant annoncé le 7 mars qu’elle n'augmenterait pas ses taux avant la fin de l’année 2019.

Si les marchés n’attendent aucune modification mercredi, ils seront surtout attentifs aux anticipations de taux des prochains mois sur lesquelles pourraient se prononcer les responsables de la BCE.

Les probabilités de hausse des taux directeurs selon le marché

Source : Reuters

  • La Fed va-t-elle changer le rythme de la réduction de son bilan ?

Autre élément d’observation des marchés, le rythme de réduction du bilan de la Fed, autre outil de normalisation de sa politique monétaire, pourrait être modifié mercredi. En décembre, une déclaration de Jérôme Powell sur la poursuite de sa réduction avait fait chuter les marchés. Depuis, la Réserve fédérale a fait évoluer son discours. En janvier dernier, elle a ouvert la porte à un assouplissement de ce bilan, avant d’indiquer le 27 février par la voix de son président qu’elle arrêterait de le réduire dans l’année.

Actuellement abaissé de 50 milliards de dollars chaque mois, le bilan de la Fed s’élève à environ 3 800 milliards de dollars. Selon les estimations de la Fed de Kansas City, 1 500 milliards de dollars de réserves seraient peut-être nécessaires si la banque centrale maintient un écart quasi nul entre le taux des feds funds et celui des intérêts servis aux banques par la Fed en rémunération de ces réserves, soit un repli relativement faible par rapport à ses réserves actuelles. Et si la Fed décidait d’augmenter l’écart entre ces deux taux, 1100 milliards de dollars pourraient suffire.

  • Ses prévisions économiques seront-elles bonnes ?

La Réserve fédérale devra faire le tri entre des indicateurs en demi-teinte côté US et des facteurs exogènes à l’issue toujours en suspens (Brexit, les négociations commerciales avec la Chine, relations diplomatiques avec les membres de l’Opep…).

Si les services semblent se redresser depuis quelques semaines, le secteur manufacturier des Etats-Unis continue d’afficher des signes d’essoufflement, avec des PMI en berne et une production qui se contracte depuis le début de l’année.

Publiées ce mardi 19 mars, le niveau des nouvelles commandes à l’industrie reste faible en février, freiné par le recul d’achats d’ordinateurs et de produits électroniques, à +0,1 % alors que le consensus Reuters tablait sur une hausse de 0,3 % par rapport au mois de janvier, où elles avaient progressé de la même manière.

L’emploi affiche des statistiques contrastées : le rapport JOLT des nouvelles offres d’emploi du mois de janvier atteint un record de nouvelles offres, mais il reste contrebalancé par les données du Bureau of Labour Statistics sur les créations d’emploi non agricoles de février qui enregistrent un creux sur cette période à 20 000 (contre 311 00 en janvier).

Le salaire horaire moyen continue de progresser, mais l’inflation marque le pas. Quant aux ventes au détail, elles restent contenues par la chute des concessionnaires automobiles et des stations essence.

En majorité, les économistes relèvent que les commentaires les plus récents de la Fed restent très prudents et s’attendent donc à des projections tout aussi circonspectes.

La Banque nationale du Canada souligne ainsi, dans une note économique du mois de mars que « la plus récente enquête de la Fed auprès des directeurs des prêts révèle que les banques resserrent maintenant leurs normes de prêt à certaines entreprises. Si cette tendance se confirme, elle ne serait pas de bon augure pour les perspectives économiques des États-Unis vers 2020 ».

« La Fed comprend aussi que les incertitudes reliées au commerce international, un ralentissement du marché immobilier résidentiel et la possibilité d'une inversion de la courbe des rendements [marché obligataire à court terme] menacent de faire dérailler la croissance américaine », indique la note de la Banque nationale.


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