IPO : Lyft, concurrent d’Uber, fait son entrée sur le Nasdaq cette semaine

Lyft va faire une entrée fracassante sur la bourse de New York cette semaine. L’entreprise de chauffeurs privés, principale concurrente d’Uber, qui, elle, n’est toujours pas cotée en bourse, anticipe jusqu’à 2 milliards de dollars de de levée de fonds, ce qui lui permettrait d’être valorisée de près de 20 milliards de dollars.

Elle espère lever ce montant via l’émission de 30,77 millions d’actions valorisées entre 62 et 68 $, listées sour le symbole « LYFT ».

La croissance rapide de Lyft devrait attirer les convoitises : le chiffre d’affaires de l’entreprise a doublé en 2018, et le nombre de ses chauffeurs a explosé lors du dernier trimestre.

Mais les conditions azur de son introduction en bourse pourraient être quelque peu chamboulées par l’opposition de certains de ses investisseurs.

"Dual Class Actions"

D’après le Financial Times, ces derniers auraient demandé dans une lettre à ce que Lyft abandonne l’émission de « dual class actions », des actions qui octroieraient à ses fondateurs – Logan Green et John Zimmer – jusqu’à 20 votes par action, leur procurant 48,8 % des droits de vote à eux deux, soit beaucoup plus que les 7 % qu’ils détiennent actuellement.

Cette demande d’abandon de dual class actions émane notamment de fonds de pension publics de New York, Los Angeles, Chicago et de BNP Paribas Asset Management.

L’octroi de « dual class actions » est un modèle répandu au sein des Gafa car il permet aux fondateurs de se prémunir contre la prise de contrôle de leurs sociétés par des fonds activistes.

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