Passer au contenu

Les CFD sont des produits à effet de levier. Le trading sur CFD ne convient pas à tous les clients et peut engendrer des pertes excédant votre investissement. Nous vous remercions de bien vouloir prendre connaissance du document Risques du Trading afin de vous assurer de la bonne compréhension des risques inhérents à ce type d'opérations. Les CFD sont des produits à effet de levier. Le trading sur CFD ne convient pas à tous les clients et peut engendrer des pertes excédant votre investissement. Nous vous remercions de bien vouloir prendre connaissance du document Risques du Trading afin de vous assurer de la bonne compréhension des risques inhérents à ce type d'opérations.

Theresa May offre sa démission pour trouver le soutien suffisant à son accord sur le Brexit

Mercredi soir, le Parlement britannique a rejeté en bloc les alternatives à l’accord de sortie tandis que Theresa May a offert sa démission en échange du soutien des députés en faveur de son deal avec Bruxelles.

Source : Bloomberg

On ne compte plus le nombre de rebondissements sur le Brexit. Celui d’hier soir a le mérite de filer ironiquement la métaphore. En ne parvenant pas à s’accorder en faveur d’une seule des huit options alternatives à l’accord de sortie de Theresa May – fussent ces votes juridiquement non contraignants – la Chambre des communes britannique a montré à quel point la fracture politique de la Grande-Bretagne est profonde, et à quel point le pays navigue à vue sur l’une des décisions les plus importantes de son histoire.

Hier, les députés de la chambre basse du Parlement britannique avaient présenté 16 motions proposant autant d’alternatives à l’accord de sortie convenu entre le gouvernement conservateur de Theresa May et l’Union européenne, qui n’a toujours pas été ratifié. 8 d’entre elles ont été retenues par le speaker des Communes et soumises au vote des MPs.

Ces votes étaient dits « indicatifs », c’est-à-dire sans portée contraignante pour le gouvernement de Theresa May. Humiliants pour cette dernière, qui a perdu le contrôle de l’ordre du jour du Parlement lundi dernier, cette série de vote était supposée relancer les négociations entre les différents courants politiques britanniques et porter l’espoir de trouver in fine un ultime compromis sur le Brexit.

Huit fois "non"

Les députés des Communes se sont ainsi notamment prononcés sur une sortie sans deal, un maintien dans le marché commun européen, l’organisation d’un nouveau référendum sur le Brexit, ou encore une révocation de l’article 50 sans passer par la case du vote populaire.

La Première ministre avait indiqué en amont de cette session qu’elle n’hésiterait pas à s’opposer aux Parlementaires si la motion votée allait à l’encontre de ses engagements en faveur du marché unique et de l’union douanière européenne. Mais elle n’a pas eu à le faire : aucune de ces huit motions n’a reçu la majorité des parlementaires.

Les deux motions qui ont reçu le soutien le plus important des députés sont, en tête, l’organisation d’un nouveau référendum sur le Brexit (268 « oui », 295 « non »), et le maintien de la Grande-Bretagne dans l’union douanière européenne (264 « oui », 272 « non »). Elles ont obtenu plus de « oui » que l’accord de sortie négocié avec Bruxelles, rejeté par deux fois, mi-janvier puis mi-mars.

Une démission offerte pour rien ?

Avant que les députés se prononcent sur ces motions, la Première ministre a joué son vatout. Elle a offert sa démission en échange du soutien suffisant des députés conservateurs et du DUP en faveur de son accord de sortie, un accord qu’elle souhaite soumettre pour la troisième fois au vote de la chambre.

Si Theresa May a donné sa tête pour obtenir une sortie de l’Union européenne négociée, c'est qu'elle espérait satisfaire la demande d’un certain nombre de MPs conservateurs souhaitant son départ du 10 Downing Street. Cette volonté sacrificielle reste pour l’heure un coup dans l’eau. Le DUP, parti unioniste irlandais dont le ralliement est indispensable aux conservateurs, a indiqué hier soir dans un coup de théâtre que cette démission ne sera pas suffisante pour obtenir le soutien de sa dizaine de députés. Le DUP exige toujours que les conditions du « backstop » irlandais, censé éviter le retour d’une frontière physique entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, soient modifiées. Toutes les options restent donc encore ouvertes pour la Grande-Bretagne, bien que la plus prégnante d'entre elles soit la moins souhaitable : un hard brexit avec une sortie sans accord. Car Londres dispose de peu de temps pour sceller son destin.

Elections européennes

Jeudi 21 mars, l'Union européenne a accordé un court répit au Royaume-Uni : Bruxelles a donné à Theresa May jusqu’au 12 avril - pour organiser un troisième vote sur leur projet d’accord de sortie ou présenter une solution alternative. L'UE refuse toutefois de rouvrir les négociations sur l’accord, et demande une ratification du texte par le Parlement britannique afin d’accorder un nouveau report du Brexit jusqu’au 22 mai à minuit, soit la veille des élections européennes qui se tiendront du 23 au 26 mai.

Mais si le Parlement britannique vote – pour la troisième fois – contre l’accord négocié entre Bruxelles et le gouvernement conservateur de Theresa May, la Grande-Bretagne sortira de l’UE in extremis le 12 avril, date limite à laquelle le pays pourrait enclencher l’organisation d’élections européennes. Pour l'heure, Londres n'a pas encore fixée une nouvelle date de vote sur leur accord de sortie.


En complément des mentions ci-dessous, veuillez noter que les informations présentes sur cette page ne constituent pas un historique de nos cotations ou une offre ou sollicitation à investir dans un quelconque instrument financier. IG Bank S.A. se dégage de toute responsabilité concernant l’utilisation qui en est faite et des conséquences qui en résultent. Veuillez noter que ces informations ne prennent nullement en compte la situation financière et les objectifs d’investissement spécifiques aux personnes qui les reçoivent. Ces informations n’ont pas été conçues pour répondre aux exigences légales en matière d’indépendance de la recherche sur l’investissement. Elles doivent donc être considérées comme une communication à des fins marketing. Enfin, bien que notre politique de passage d’ordres ne soit pas restrictive, nous ne cherchons pas à profiter de ces recommandations avant d’en faire la communication auprès de nos clients. Voir la déclaration relative aux recherches non indépendantes.

Avez-vous trouvé vos prochaines opportunités ?

Saisissez-les dès à présent.

Investissez en bourse sur plus de 17'000 valeurs depuis notre plateforme plusieurs fois récompensée avec des spreads compétitifs sur indices, actions, matières premières et plus encore.

Les cours en temps réel

  • Forex
  • Actions
  • Indices


Voir plus de valeurs forex en temps réel

Les cours ci-dessus sont soumis aux mentions légales du site et sont uniquement fournis à titre indicatif. Tous les cours des actions sont différés d'au moins 15 minutes.

Ces sujets pourraient vous intéresser...

Informez-vous sur les frais et commissions liés au trading avec notre tarification transparente.

Découvrez pourquoi tant d'investisseurs nous accordent leur confiance, et ce qui nous rend les leaders du courtage en ligne sur CFD.

Consultez notre calendrier économique pour suivre les événements économiques majeurs.