Renault-Nissan : l’Etat français en mission au Japon pour préserver la « stabilité de l’alliance »
« L’objectif de l’Etat dans le dossier Renault-Nissan est la stabilité de l'alliance », a déclaré le porte-parole du gouvernement français. Une délégation vient d'arriver au Japon pour discuter de l'avenir de Renault-Nissan.
Lors du compte-rendu du conseil des Ministres du jour, Benjamin Griveaux a confirmé que « plusieurs émissaires sont à Tokyo, la délégation est sur place pour parler de l’avenir de l’alliance entre Renault et Nissan ».
L’équipe française, venue discuter au Japon de l’affaire Ghosn, compte notamment le directeur de cabinet du ministre de l’Economie, Emmanuel Moulin, ainsi que le directeur
« Notre objectif est simple, c’est la stabilité de l’alliance entre Renault et Nissan, stabilité dont dépendent la préservation de milliers d’emplois en France », a ajouté le porte-parole du gouvernement. « Le ministre de l’Economie est évidemment en contact quotidien avec la direction provisoire de Renault, c’est dans ce cadre-là que s’assure la stabilité de cette alliance ».
D’après plusieurs sources de Reuters, Renault doit convoquer une réunion de son comité des nominations, qui sera suivie par une session du conseil dimanche 20 janvier.
Des résultats annuels qui approchent
Ces réactions font suite à la publication, lundi, d’une interview exclusive du patron de Nissan, Hiroto Saikawa, dans Les Echos, sur l’affaire Carlos Ghosn, qui accule à nouveau l’ancien PDG de l’alliance, et de nouvelles révélations du quotidien sur les agissements de Carlos Ghosn.
L’Etat français est le principal actionnaire de Renault et a jusqu’ici soutenu le groupe de maintenir Carlos Ghosn depuis son arrestation par les autorités japonaises en novembre 2018, alors qu'il a été destitué de la présidence de Nissan et de Mistubishi. Mais la donne pourrait changer d’ici la présentation des résultats annuels de la marque au triangle le 12 février prochain.
Le PDG de Renault est accusé de plusieurs chefs d’inculpation, en premier lieu celui d’avoir dissimulé une partie de sa rémunération entre 2010 et 2015 via la succursale européenne de l’alliance Renault-Nissan, RNBV.
Incarcéré depuis le 19 novembre 2018, sa nouvelle demande de remise en liberté a été rejetée hier.
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