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Succession de propos « dovish » du côté de la BCE

Après les déclarations de Benoît Coeuré, vendredi, celles du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, traduisent de nouvelles intentions accommodantes de la BCE sur la politique monétaire de la zone euro.

Source : Bloomberg

Dans un entretien accordé dimanche au quotidien espagnol El Pais, François Villeroy de Galhau a déclaré que l’horizon d’une prochaine hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne dépendra de la durée du ralentissement économique de la zone euro.

La BCE, qui a indiqué lors de ses deux dernières réunions de politique monétaire, qu’elle maintiendrait le niveau actuel de ses taux directeurs au moins jusqu’au cours de l’été 2019, pourrait donc jouer les prolongations dovish en laissant les taux inchangés au-delà de l’été alors que les pays de la zone euro ont essayé une salve de mauvais indicateurs économiques ces derniers jours.

Une rentabilité des banques européennes « insatisfaisante »

D’après le gouverneur de la Banque de France, la décision de la BCE se fera en fonction des projections de ce ralentissement, afin de déterminer si « le ralentissement est temporaire, avec un rebond dans le courant de l’année, ou s’il est plus durable ».

Evoquant son « trio d’instruments financiers », à savoir le niveau des taux d’intérêts directeurs, la gestion de son bilan et les instruments de liquidité, il a indiqué que la BCE l’utilisera de façon « pragmatique ».

M. Villeroy de Galhau estime par ailleurs que la rentabilité des banques européennes, n’est « pas satisfaisante », notamment « par rapport aux autres pays extérieurs de la zone euro », « même si celles-ci sont beaucoup plus robustes qu’il y a six ou sept ans ».

Il écarte en revanche l’éventualité d’une récession économique, saluant notamment la solidité de la demande domestique en Allemagne, en France et en Espagne, tout en soulignant l’importance d’observer si la décélération de l’économie allemande, à l’instar de celle de la zone euro, sera temporaire ou durable.

Recours au TLTRO ?

Ces propos accommodants suivent ceux, tenus vendredi dernier, Benoît Coeuré, un autre membre du directoire de la BCE, et autre possible successeur de Mario Draghi à la tête de l’institution.

Ce dernier a déclaré que le ralentissement de l’activité économique de la zone euro était « plus fort et plus étendu qu’anticipé », précisant que le recours à de nouveaux TLTRO (targeted longer-term refinancing operations), des prêts à court terme et à taux bas accordés aux établissements bancaires, était actuellement en discussion au sein de la BCE.

Les TLTRO pourraient ainsi refaire leur apparition quelques semaines seulement après la fin du programme de rachats d'actifs de la BCE.

Ces instruments de stimulation monétaire, lancés par la BCE pendant la période post-crise finanicère, ont pour objectif d’inciter les établissements bancaires à accroître le nombre de leurs prêts aux ménages et aux entreprises en leur proposant des crédits attractifs, et ce tout en contrecarrant les effets des taux d’intérêt négatifs pour les banques.

« Le coût d’emprunt [des TLTRO] est lié aux encours de prêts octroyés par les banques participantes : si une banque améliore suffisamment son activité de prêt à l’économie, elle peut recevoir des intérêts, en « payant » un taux d’intérêt négatif, plutôt que de devoir en verser », indique la BCE. « Ce taux à « payer » (les intérêts à recevoir) peut être aussi faible que celui de la facilité de dépôt, qui est actuellement de -0,4 %. »

Utilisés pour la dernière fois en 2016, les TLTRO auraient, selon certains analystes, aussi permis d’accroître l’inflation de 0,3 % en deux ans. Mais ils avaient été combinés à une baisse des taux d’intérêts ainsi qu’à des rachats d’actifs : leurs effets pourraient être moindre s’ils sont utilisés seuls en 2019.

La maturité des TLTRO lancés en 2016 était de quatre ans. Si la BCE y recourt cette année, leur maturité pourrait être plus courte (de deux ans) et leur taux d’intérêt pourrait être variable, afin de donner plus de souplesse dans l’utilisation de ces instruments à la banque centrale.

D’après Reuters, l’intérêt de l’institution de Francfort pour les TLTRO serait d’autant plus fort que cette dernière ne serait pas disposée à changer la ligne de sa politique monétaire d’ici la fin de l’année et la fin du mandat de son président Mario Draghi.

Si la BCE opte pour des TLTRO à taux d’intérêt fixe, cette décision pourrait être interprétée par les analystes comme de la prudence et le maintien de taux d’intérêts bas à moyen terme. En revanche, le choix d’instruments à taux variable indiquerait une plus forte propension à les remonter.

Le lancement de ces TLTRO pourrait intervenir d’ici le mois de juin.


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