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Alors que le consensus attendait une légère progression de la production industrielle en novembre (0,3%), celle-ci a contraire enregistré sa plus forte chute en annuel glissant (y/y) depuis 2009 à -4,7 %, baissant de 1,9 % en un mois, tirée vers le bas par les biens de consommation ainsi que par l’énergie.
La production industrielle de l’Allemagne est en baisse pour le troisième mois consécutif, après avoir reculé de 0,8 % et 0,1 % en octobre et en septembre.
Réagissant à la publication de ces chiffres, le ministre allemand de l’Economie Peter Altmaier s’est voulu rassurant sur la santé du pays. « L’économie allemande est en bonne forme et les carnets de commandes sont plein », a-t-il assuré, ajoutant s’attendre à ce que la dynamique économique se poursuive.
Une récession allemande au 4e trimestre ?
Mais il serait surprenant qu’elle se redresse au 4e trimestre. Ces résultats devraient largement peser sur la croissance de la première économie européenne et l’entraîner probablement dans une période de récession pour le 4e trimestre 2018. Si les données de la production industrielle sont très volatiles, d’autres indicateurs ont montré des signes de faiblesse, sur fond de risques politiques comme le Brexit et la dette italienne.
L’économie allemande s’est essoufflée au 3e trimestre (-0,2 %), en raison d’une baisse des exportations de 0,9 % contre une progression des importations de 1,3%. La mise en place de nouvelles normes environnementales en matière d’émissions de CO2 des véhicules avait plombé le secteur automobile, poumon de l’industrie allemande. Et bien que la production du secteur se soit redressée en octobre, la croissance germanique est sujette à d’autres sources d’inquiétudes.
Si la Chine et les Etats-Unis ne trouvent pas de terrain d’entente sur leurs relations commerciales, la mise en place de nouvelles barrières douanières pourraient peser sur l’économie allemande, dont plus de 15 % des exportations sont à destination de ces deux pays.
La publication, mercredi, des chiffres du commerce extérieur, permettra d’anticiper avec plus de certitudes l’état de la croissance allemande au dernier trimestre de l’année 2018.