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Wall Street emballée par l’espoir d’un accord commercial avec la Chine

La bourse de New York a ouvert dans le vert malgré des statistiques américaines plombantes. L’attention des marchés reste portée sur l’avancée des discussions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.

Source : Bloomberg

Faisant fi de la chute de la production industrielle américaine, les investisseurs affichent leur optimisme à l’égard des négociations commerciales sino-américaines, qui devraient se poursuivre à Washington dès la semaine prochaine.

Fermant à -0,41 % hier soir, le Dow Jones était tout sourire quelques minutes après l’ouverture, avec une remontée d’1 % dès les dix premières minutes au-delà des 25 698 points.

Même tendance haussière pour le Nasdaq, qui avait réussi à terminer dans le vert jeudi soir à +0,09 % : l’indice star de la tech américaine progressait à +0,43%.

A mi-séance, le CAC40 continuait son envolée à +1,76 %, l’Euro Stoxx 50 à +1,78 %. Moins virulent, le Footsie – embarqué dans les craintes du Brexit – évoluait toutefois à +0,76 %. Le Dax planait pour sa part à +1,85 %.

Prochaine étape à Washington

Depuis ce matin, les places européennes sont emballées par l’issue des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, qui ont n’ont toujours pas abouti à un accord mais qui se prolongeront dès la semaine prochaine à Washington.

Comme à leur habitude, les deux camps ont peu communiqué sur la nature concrète des discussions, mais ont fait savoir aux marchés que les négociations avançaient et qu’ils étaient parvenus à un consensus « sur certains problèmes fondamentaux ».

Du côté de Pékin, l’agence de presse gouvernementale a indiqué qu’elles avaient porté sur « un ensemble de thématiques, incluant la question du transfert de technologie, les protection IP, les barrières commerciales non tarifaires, les services, l’agriculture et la balance commerciale ».

Chute de la production industrielle américaine

De quoi faire oublier les mauvaises nouvelles de ce début d’après-midi côté américain :

Le niveau de la production industrielle américaine chute sévèrement au mois de janvier. A -0,6 %, il accuse sa plus forte baisse depuis juin 2018, alors que le consensus l’attendait en légère hausse, de 0,1 %.

Celui de la production manufacturière accuse une baisse encore plus conséquente, de plus d’1% par rapport au mois de décembre, atteignant également son niveau le plus bas depuis le mois de juin : elle se contracte à -0,9 %, déjouant les pronostics du consensus qui tablait, comme pour le secteur industriel, sur une faible hausse de 0,1%.

En décembre, les chiffres de la production industrielle des Etats-Unis avaient battu le consensus, en hausse de 0,3 % (consensus : 0,2 %) après une hausse de 0,4 % au mois de novembre. La production manufacturière avait atteint son niveau le plus haut depuis le mois de mars, en croissance de 1,1 % (consensus 0,3 %) et en nette progression par rapport au mois précédent, où elle était quasi-flat (0,1 %).

Les ventes au détail affichent pour leur part un niveau flat, reprenant légèrement leur souffle après avoir baissé d’1,9 % au mois de décembre en annuel glissant.

Un indice de confiance des consommateurs qui se redresse

L’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan (communiqué préliminaire) est en revanche meilleur qu’attendu, à 95,5, alors que le consensus tablait sur une progression à 93, contre 91,2 en janvier, où il avait connu une chute sévère.

En revanche, le sous-indice des anticipations d’inflation est plus faible que le mois dernier : il table sur 2,5 % après 2,7 % au mois de janvier, leur plus bas niveau jamais enregistré ces cinquante dernières années, indique l’Université du Michigan.


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