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Inflation - prenez des décisions avisées

Protéger son argent de l'inflation : ce qui a fonctionné dans le passé est-il susceptible de fonctionner aujourd'hui ?

Inflation Source : IG

Pendant des dizaines d'années, l'investissement dans l'or, l'immobilier ou les obligations indexées sur l'inflation a été présenté comme la meilleure protection contre une inflation élevée.

Nous examinerons dans cet article le bien-fondé de cette affirmation et nous verrons également si le fait d'investir dans des actions, des contrats pour la différence (CFD) ou des produits de bourse (ETP) - via lesquels l'investisseur ne possède pas l'actif sous-jacent mais est exposé aux fluctuations de son prix - pourrait offrir de meilleurs rendements et, de ce fait, une meilleure protection contre l'inflation.

Étant donné que l'inflation (que nous définissons comme toute augmentation de prix supérieure à 5 %) fait baisser le pouvoir d'achat, c'est-à-dire le nombre de biens ou de services qu'une unité de monnaie telle que l'euro peut acheter, il est important de protéger son épargne et ses investissements contre ce « tueur silencieux ».

Taux d'inflation des biens de consommation dans France

Quel est l'impact de l'inflation sur votre épargne ?

Supposons que vous ayez épargné 10 000 euros et que le taux d'inflation soit de 10 % par an. Au bout d'un an, le pouvoir d'achat de votre épargne a diminué de 10 % parce que les prix ont augmenté de 10 %. Cela signifie que les biens et services que vous auriez pu acheter pour 10 000 euros il y a un an vous coûteront désormais 11 000 euros. Si votre épargne ne vous rapporte pas au moins 10 % de rendement, le pouvoir d'achat de votre argent continuera à diminuer au cours des années à venir.

Graphique expliquant la baisse de la valeur de l'euro en période d'inflation Source : données IG
Graphique expliquant la baisse de la valeur de l'euro en période d'inflation Source : données IG

Il est donc important de tenir compte de l'impact de l'inflation au moment d'épargner et d'investir pour l'avenir.

Concrètement, l'inflation grignote votre épargne. De nombreuses personnes ne se rendent pas compte de l'effet produit par l'inflation, surtout à long terme, sur l'épargne placée sur des comptes bancaires en espèces. Elle peut aisément détruire une part importante de votre patrimoine si ce dernier est conservé en espèces ou laissé sur des comptes bancaires ou d'épargne non ou peu rémunérateurs.

Entretien avec Chris Beauchamp, Chief Market Analyst pour IG :

Pourquoi l'inflation est-elle repartie à la hausse ces deux dernières années ?

Le monde de l'après-pandémie a dû faire face à deux chocs qui ont alimenté l'inflation. Dans un premier temps, nous avons assisté à une inflation liée à l'offre, causée par une série de goulets d'étranglement dans l'industrie manufacturière, qui s'est avérée incapable de suivre le rythme de la demande lorsque l'économie mondiale s'est rouverte. Certaines infrastructures telles que les ports se sont révélées incapables de faire face à l'accroissement des volumes de production dans le monde entier, ce qui a eu pour effet de ralentir l'acheminement des marchandises vers les magasins et de faire monter les prix. En outre, les prix du pétrole et du gaz ont grimpé en flèche du fait de la guerre en Ukraine et des craintes d'un blocage des exportations de pétrole russe. Ce phénomène s'est ensuite répercuté sur les salaires, les loyers et autres facteurs intervenant dans la production, ce qui a eu pour effet d'ancrer l'inflation dans l'économie.

Pourquoi le gouvernement n'imprime-t-il tout simplement pas plus de monnaie ?

En augmentant la quantité de monnaie en circulation, le gouvernement ne fera qu'aggraver le problème. Le fait d'injecter davantage d'argent dans l'économie inciterait les consommateurs et les entreprises à dépenser plus, ce qui stimulerait la demande sans augmenter l'offre et raviverait les problèmes de la chaîne d'approvisionnement. Une telle situation se transformerait rapidement en un cycle qui se renforce lui-même, car les prix augmenteraient et seraient compensés par de nouvelles injections d'argent.

Quels sont les industries ou les secteurs que l'inflation a tendance à frapper en premier et qui mettront le plus de temps à se redresser ?

Les secteurs des matières premières sont les premiers à ressentir l'impact, mais d'une manière plutôt bénéfique, puisque leurs principaux produits voient leur prix augmenter. Les hausses de prix des denrées alimentaires se font généralement sentir rapidement dans les supermarchés et chez les autres producteurs de denrées alimentaires, qui constatent un impact rapide sur leurs produits et donc sur leurs marges.

Que faites-vous à titre personnel pour protéger votre épargne de l'inflation ?

S'il s'agit d'un excédent de liquidités dont on n'aura pas besoin au cours des trois prochaines années au moins, l'investir sur le marché via un compte de courtier, une application de trading, des CFD ou des ETP pourrait constituer une couverture contre l'inflation.

Cependant trader ce type de produits s’accompagne d’un risque élevé de perdre de l’argent rapidement

Les CFD sont des instruments complexes et présentent un risque élevé de perte rapide en capital en raison de l’effet de levier. ##rwpercentage## des comptes d’investisseurs particuliers perdent de l’argent lorsqu’ils investissent sur les CFD avec IG. Vous devez vous assurer que vous comprenez le fonctionnement des CFD et que vous pouvez vous permettre de prendre le risque élevé de perdre votre argent. Les clients professionnels peuvent perdre plus que leur capital investi.

Couvertures populaires contre l'inflation : quelle est leur efficacité ?

Pour se prémunir contre une inflation élevée, il est traditionnellement recommandé d'acheter des matières premières telles que l'or, d'investir dans la pierre ou dans des actions et des obligations à haut rendement.

Reste à savoir si ces méthodes fonctionnent dans l'environnement inflationniste actuel.

Nous analyserons les résultats obtenus par les investissements dans tous ces actifs au cours des périodes inflationnistes précédentes et au cours de l'année écoulée, et nous nous pencherons également sur les investissements dans des actions qui bénéficient de la source de l'inflation, comme ce fut le cas des valeurs pétrolières telles que BP, qui ont été dopées par la hausse des prix du pétrole et du gaz à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et qui ont gagné de plus de 50 % en 2022.

La situation était similaire lors de la crise énergétique de 1973 à 1979, durant laquelle les pays occidentaux ont souffert d'importantes pénuries de pétrole qui ont fait grimper l'inflation annuelle moyenne à quelque 8,8 % aux États-Unis.

Les investisseurs qui avaient acheté de l'or ont effectivement pu se protéger contre le renchérissement des biens et des services, puisque le métal précieux a généré un rendement annualisé impressionnant de 35 % sur la période.

Depuis cette époque, l'or est présenté comme une couverture contre l'inflation, mais cela ne correspond pas exactement à la réalité.

Entre 1980 et 1984, l'inflation annuelle moyenne s'est établie à 6,5 % aux États-Unis, mais le prix de l'or a chuté en moyenne de 10 % chaque année. De 1988 à 1991, l'inflation annuelle moyenne s'est située autour de 4,6 %, alors que le cours de l'or a perdu environ 7,6 % par an en moyenne.

Taux d'inflation historiques en France : 1950 à 2022 Source : Statista
Taux d'inflation historiques en France : 1950 à 2022 Source : Statista

Dans le contexte de l'inflation de l'année écoulée, qui a dépassé les 10 % dans certaines régions d'Europe, le prix de l'or a lui aussi sous-performé et s'est légèrement replié sur une base annuelle en dollars américains. S'il s'en est mieux sorti en euros, le prix du métal précieux a tout de même progressé de moins de 6%, soit un peu plus de la moitié du taux d'inflation pour 2022.

Le prix de l'or a donc sous-performé l'immobilier, par exemple, qui, dans la plupart des grandes villes européennes, a plus ou moins suivi l'inflation ces deux dernières années - à 2-3 % près - comme ce fut le cas pendant la plus grande partie de la période inflationniste des années 1970 et 1980.

Existe-t-il des stratégies de couverture de l'inflation à envisager ?

Alors, comment les investisseurs qui n'ont pas les moyens d'investir directement dans l'immobilier peuvent-ils se protéger et protéger leur épargne d'une inflation galopante ? Et bien, ils pourraient investir dans des sociétés d'investissement immobilier (REIT) - des sociétés qui détiennent ou financent des biens immobiliers productifs de revenus dans plusieurs catégories de biens. Ils n'auraient toutefois peut-être pas envie de le faire, étant donné qu'en moyenne, les REIT ont reculé de plus de 15% en 2022 et n'ont donc manifestement pas servi de couverture contre l'inflation l'année dernière.

Pour se protéger de l'inflation, il est également possible d'acheter des actions de sociétés qui offrent un rendement élevé en termes de dividendes, idéalement plus élevé que le taux d'inflation.

Une telle stratégie n'est cependant pas dénuée de risques, dans la mesure où le rendement en dividendes élevé d'une société peut s'expliquer par une chute importante du cours de son action, ce qui laisse présager d'éventuelles tensions financières susceptibles d'empêcher la société de verser un dividende ultérieur afin de conserver ses liquidités, situation qui, à son tour, pourrait provoquer une nouvelle liquidation de l'action.

La société allemande de transport maritime par conteneurs Hapag-Lloyd, par exemple, a versé l'année dernière un dividende de 16,6 %, largement supérieur à l'inflation, mais le cours de son action a chuté de plus de 34 % en 2022, ce qui a réduit à néant le rendement en dividendes.

Investir dans des matières premières autres que l'or peut, dans certaines circonstances, constituer une bonne couverture contre l'inflation, mais le choix de la matière première à acheter n'est pas évident.

Ceux qui ont estimé que la guerre en Ukraine déboucherait sur une crise énergétique, comme celle qu'a connue l'Europe en 2022, et qui ont acheté des actions, des ETP ou des CFD dans le secteur de l'énergie ont en effet très bien tiré leur épingle du jeu, avec des rendements nettement supérieurs à l'inflation, mais ceux qui ont investi dans les mauvaises matières premières ont pu perdre bien plus que le simple taux d'inflation.

Ainsi, en 2022, le prix du charbon a plus que doublé et a augmenté de 157 % sous l'effet de la hausse de la demande, d'autres matières premières comme le lithium (+87 %), le nickel (+43 %), le titane (+27 %) et le fioul domestique (+21 %) enregistrant elles aussi une progression bien plus importante que le taux d'inflation.

En revanche, les prix d'autres matières premières telles que le magnésium (-54 %), le propane et l'étain (-37 %), le gaz naturel TTF (-20 %), le zinc (-18 %), l'aluminium et le cuivre (-16 %) ont tous considérablement chuté.

Cela ne revient pas forcément à dire que le prix des métaux précieux comme l'or a perdu son statut d'actif refuge ; c'est toujours le cas, comme nous avons pu le constater lorsque la Russie a envahi l'Ukraine au début de 2022 et que le prix de l'or a bondi de 15%, mais ces hausses ont tendance à s'essouffler rapidement et ne se traduisent donc pas par une surperformance continue, susceptible de constituer une protection durable contre l'inflation.

Il reste donc les obligations indexées sur l'inflation, qui sont des titres conçus pour contribuer à protéger les investisseurs contre l'inflation et qui sont principalement émises par des gouvernements souverains tels que le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie et l'Espagne. Elles sont en théorie indexées sur l'inflation, de sorte que les paiements du principal et des intérêts fluctuent en fonction du taux d'inflation.

La réalité est souvent différente, car le taux d'inflation de l'indice choisi ne reproduit pas toujours le taux réel de l'inflation et également parce que le prix des obligations indexées sur l'inflation est davantage déterminé par les attentes du marché financier quant à l'inflation dans les mois, les trimestres et les années à venir, que par le taux effectif de l'inflation.

En 2022, par exemple, l'iShares TIPS Bond ETF (TIP) a ainsi chuté de plus de 17 % à un moment où l'inflation annuelle aux États-Unis avoisinait 6,5 % en décembre 2022.

Taux d'inflation du pétrole, de l'or et du CAC 40

Quels sont les actifs qui perdent de la valeur en cas d'inflation ?

Les liquidités et les comptes d'épargne bancaire perdent de leur valeur en période d'inflation.

Dans la mesure où l'inflation dégrade progressivement le pouvoir d'achat des citoyens, elle est parfois qualifiée de « tueur silencieux », car ses effets négatifs ne sont pas toujours perceptibles à l'œil nu et mettent du temps à se faire sentir, sauf lorsque l'inflation dépasse 50 % par mois, auquel cas on parle alors d'hyperinflation.

Axel Rudolph FSTA, Senior Financial Analyst, se souvient du récit de son grand-père allemand, à l'époque étudiant pendant la République de Weimar, dans l'Allemagne des années 1920, dont certaines régions ont été frappées par une hyperinflation entre 1919 et 1923, lorsque le coût des biens et des services a explosé de façon exponentielle.

Entre juillet 1914 et janvier 1920, l'indice allemand des prix de gros a été multiplié par 12,6, soit une augmentation de 1260 % en moins de six ans ! Mais la situation s'est encore considérablement aggravée puisque, à la date de novembre 1923, l'indice des prix de gros en Allemagne avait été multiplié par 726 milliards !

Ainsi, au plus fort de la crise, les prix doublaient tous les quatre jours à peu près et le taux d'inflation mensuel le plus élevé a atteint 29 500 %. Pour remettre les choses dans leur contexte, une miche de pain coûtait un mark allemand en 1919. En 1923, cette même miche coûtait 100 milliards de marks. La valeur du Reichsmark est tombée de 4,2 marks pour un dollar américain en 1914 à un million pour un dollar en août 1923, lorsque le gouvernement allemand a instauré le Rentenmark pour mettre fin à l'hyperinflation.

Comment la population a-t-elle pu faire face à cette situation ? Nombreux sont ceux qui n'ont pas eu les moyens de se protéger et qui ont subi de plein fouet les conséquences de l'hyperinflation, telles que la pauvreté, les pénuries de nourriture et de biens dues aux ruptures de la chaîne d'approvisionnement et à la constitution de réserves, la dévaluation de la monnaie, l'effondrement économique, financier et politique, tandis que d'autres, y compris ceux qui étaient payés en devises étrangères, comme le dollar américain, ont généralement largement bénéficié de l'augmentation de leur pouvoir d'achat dans leur pays d'origine.

Comme le grand-père d'Axel recevait une allocation mensuelle, il échangeait immédiatement ses Reichsmark sur le marché noir contre des dollars américains, puis, tout au long du mois, il les échangeait à nouveau contre des marks allemands lorsqu'il en avait besoin, conservant ainsi, dans une certaine mesure, son pouvoir d'achat tout au long du mois.

L'hyperinflation s'est produite à de nombreuses reprises au cours de l'histoire, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'elle pourrait réapparaître dans ces pays et dans d'autres à court terme.

Données sur l'inflation mondiale Source: Worldbank (Situation en mars 2023)
Données sur l'inflation mondiale Source: Worldbank (Situation en mars 2023)

À quoi ressemble l'environnement inflationniste aujourd'hui ?

Bien que l'inflation ait atteint un taux à deux chiffres dans de nombreux pays développés en 2022, le risque d'hyperinflation y est relativement faible, en particulier lorsqu'une banque centrale indépendante s'attache à freiner et à contrôler les poussées inflationnistes, comme c'est le cas dans la plupart des économies développées à l'heure où nous écrivons ces lignes. Cela étant, entre 1796 et 2012, quarante-trois phénomènes d'hyperinflation ont été recensés dans vingt-huit pays.

La troisième économie d'Amérique latine, l'Argentine, reste en proie à une hyperinflation persistante et se maintient dans une spirale ascendante avec en janvier 2023 des prix supérieurs de 98,80 % à ceux de janvier 2022, surpassant le taux d'inflation de la Turquie, qui a atteint 85,51 % en glissement annuel en octobre 2022.

L'ingérence politique dans la politique de la banque centrale, comme c'est le cas en Turquie, et les erreurs de gestion en matière de politique monétaire, comme en Argentine - qui a vu se succéder 17 ministres des finances et 13 gouverneurs de banque centrale depuis le début du 21e siècle - peuvent provoquer des spirales inflationnistes qu'il est très difficile d'enrayer.

Dans les pays dotés d'une banque centrale indépendante, comme l'Allemagne, une inflation à deux chiffres a également été observée en 2022, lorsque l'indice des prix à la consommation (IPC) a bondi à 10,4 % - le taux d'inflation le plus élevé du pays depuis la réunification allemande - avant d'amorcer une trajectoire descendante pour atteindre 8,7 % en janvier 2023.

La hausse brutale des coûts énergétiques due à l'invasion de l'Ukraine par la Russie - qui oblige les pays de l'Union européenne à s'approvisionner en pétrole et en gaz en dehors de la Russie en raison des sanctions imposées par celle-ci à l'agresseur - est la principale responsable de l'inflation élevée que connaît l'Europe.

La flambée des prix de l'énergie a incité les dirigeants européens, notamment ceux de l'Italie, la France et l'Allemagne, à accorder à leurs citoyens des mesures d'aide pour tenter de faire baisser les prix, comme ils l'ont fait ces derniers mois.

Cela étant dit, certaines économies de l'UE pourraient encore sombrer dans la récession en 2023, ce qui devrait contribuer à atténuer les pressions inflationnistes dans la mesure où les consommateurs dépensent moins.

Quels sont les produits les plus négociés en période d'inflation ?

Compte tenu de la volatilité des marchés boursiers - qui ont presque tous connu un mouvement baissier en 2022 - il n'est pas surprenant que de nombreux investisseurs aient choisi de négocier des positions longues et courtes sur le DAX 40, le Dow Jones Industrial Average (Dow) et le Nasdaq 100 (composé de valeurs technologiques), ainsi que d'acheter de l'or pour se prémunir non seulement contre l'inflation, mais aussi contre la chute des cours boursiers.

L'EUR/USD a été la parité la plus échangée, suivie de la GBP/USD et de l'USD/JPY.

Compte tenu de la guerre en Ukraine, le pétrole et le gaz naturel ont également été activement échangés, de même que le bitcoin, l'éther et le bitcoin cash dans l'univers des cryptomonnaies.

En ce qui concerne les actions individuelles, Tesla a mené le peloton, mais en termes de fonds négociés en bourse (ETF), les résultats ont été plutôt mitigés, avec au premier semestre 2021 la surperformance de l'iShares Global Clean Energy ETF et au second semestre 2022 celle de l'iShares 20+ Year Treasury Bond ETF.

Quelle serait la stratégie des analystes d'IG en période d'inflation ?

Axel Rudolph : « Pour tenter de se prémunir contre les effets de l'inflation, il convient d'investir dans des actifs susceptibles de prendre de la valeur, comme les actions, certaines matières premières et l'immobilier, qui peuvent offrir un taux de rendement supérieur au taux d'inflation. J'utilise l'analyse technique et le spread bet sur des contrats futures sur le DAX, par exemple, tout en gérant le risque et la liquidité selon des principes rigoureux. »

Alexandre Baradez : « Tout dépend si nous sommes en phase d’accélération de l’inflation ou en phase de ralentissement de l’inflation. Désormais, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, le pic inflation est très largement derrière nous. La persistance de l’inflation “core” (hors alimentation et énergie) va nécessiter de maintenir des politiques monétaires restrictives encore plusieurs mois (moins sur le taux et plus sur le bilan des banques centrales) mais la plus grande partie de la hausse de taux a été réalisée par la Fed ou la BCE. Dans ce contexte, acheter des obligations d’état sur des maturité plutôt courtes comme une obligation 2 ans est pertinent car les rendements élevés signifient que la valeur de l’obligation a fortement baissé depuis près de 2 ans et que les cours d’achat sont donc attractifs. Les Etats-Unis ont également parcouru plus de chemin que l’Europe dans la lutte contre l’inflation avec des relèvements de taux plus importants. Si les messages des membres de la Fed convergent sur la question d’un pic sur les taux, cela pourrait affaiblir le dollar et donc favoriser les devises comme l’euro, la livre, le yen ou encore le dollar australien. Le fort durcissement monétaire fait pression sur l’économie et entraîne donc une baisse du cours des matières premières, la baisse de ces dernières a été sensible ces derniers mois. Il pourrait donc être judicieux de commencer à remettre des “commodities” dans les portefeuilles pour travailler la stabilisation puis le rebond. Les actions restent un support d’investissement intéressant, le gros de la correction a déjà eu lieu en 2022 et un fort rebond de rattrapage s’est mis en route à partir du T4 2022. Ce rebond nécessite une consolidation qui a commencé ces derniers mois et pourrait durer quelques mois encore mais cela pourrait constituer une bonne phase d’accumulation en vue du prochain mouvement de hausse. »


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