Les élections américaines et les risques de confinement en Europe impactent la volatilité

Mardi prochain le monde entier devrait découvrir le visage du nouveau président des Etats-Unis. Qui entre Joe Biden et Donald Trump remportera les élections américaines et devra assumer l’impact d’une épidémie sur l’économie du pays. Par ailleurs le renouvellement de plusieurs sièges au sénat et à la chambre des représentants pourrait changer la donne dans la gestion du pays durant les prochaines années. Enfin, la validation de la nouvelle juge conservative à la cour suprême pourrait compliquer encore davantage le bon fonctionnement de l’Etat fédéral.

L’élection entre Biden et Trump se rapproche, la volatilité augmente

Alors que les sondages donnent des informations plus ou moins pertinentes; il suffit de regarder ceux qui donnaient déjà perdant Donald Trump en 2016 contre Hillary Clinton, les résultats de l’élection présidentielle seront connus le 3 novembre prochain, soit mardi.

Les enjeux politiques, géopolitiques et économiques sont énormes. Bien sûr il y a la crise sanitaire aux Etats-Unis mais nous pensons également aux relations de la première puissance mondiale avec ses principaux partenaires commerciaux comme la Chine et l’Union Européenne ou encore avec le Royaume-Uni, à l’aube de la fin de partie avec l’UE.

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Les élections au congrès américain pourraient changer la donne

Au-delà de l’élection présidentielle, les deux chambres du congrès américain doivent renouveler un certain nombre de sièges. Ces élections pourraient conduire à une majorité démocrate au sénat, tout en conservant celle de la chambre des représentants.

Alors que cela devrait grandement arranger Joe Biden en cas de victoire, cette situation pourrait compliquer la politique aux Etats-Unis en cas de victoire du président sortant Donald Trump.

Enfin, la remise en question probable des résultats en cas de défaite de D. Trump, pourrait être une source de tensions à court terme, sachant que son premier mandat court jusqu’au 20 janvier. Dans une telle éventualité, la volatilité, déjà au plus haut depuis le 11 juin ce matin, pourrait accélérer sa hausse, traduisant une certaine tension sur les marchés financiers.

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Coronavirus : l’Europe se renferme face à l’épidémie, les marchés subissent

Les marchés continuaient, jusqu’il y a peu, à évoluer plein d’espoirs sur le plan d’aides aux Etats-Unis et de voir un vaccin commercialisé à court terme mais la hausse des restrictions en Europe ramène doucement les investisseurs à la réalité. L’Allemagne ferme les bars et les restaurants, le premier ministre anglais pourrait céder à un nouveau confinement, tout comme le président français qui doit annoncer de nouvelles restrictions ce soir à 20 h.

Bien sûr que l’idée de racheter la baisse (« buy the dip ») n’a pas disparu et que les algorithmes, comme les acheteurs psychologiques, se tiennent prêts à continuer d’espérer mais les 10 prochains jours pourraient réserver une volatilité et une nervosité dangereuse pour les investisseurs.