Plafond de la dette : un risque réel pour l’économie et les marchés ?

Le plafond de la dette (debt ceiling) est une discussion récurrente au sein du congrès américain et est toujours une négociation politique intensive entre les républicains et les démocrates.

Le plafond de la dette a déjà été ajusté 78 fois depuis 1960, et les Etats-Unis n’ont jamais fait défaut, malgré tout, le discours de la secrétaire au trésor, Janet Yellen, ou de la Maison Blanche semble plus qu’alarmant. La maison Blanche a même publié des statistiques faisant ressortir l’impact d’un défaut sur l’économie et l’emploi.

Ce type de discours, pour une probabilité presque nulle, semble exagéré, alors que de l’autre côté, concernant les récentes faillites bancaires, qui sont, elles, bien réelles, c’est l’absence de communication, hormis que, « le système bancaire est fort et résilient ».

Pourquoi le plafond de la dette fait tant débat ? Pour éviter, de se focaliser sur d’autres problèmes plus importants, comme le ralentissement économique ou le risque systémique sur le système bancaire ?

En effet, le congrès, continue de débattre et le fera probablement jusqu’à la dernière minute, mais devrait trouver un consensus, permettant peut-être une nouvelle hausse des indices ?

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Les Etats-Unis ne feront certainement pas défaut. La première puissance mondiale, qui contrôle la principale valeur de réserve mondiale et qui peut imprimer des dollars de manière presque infinie, ferait défaut pour une simple querelle politique, alors que même un confinement de l’économie n’a en rien inquiété les finances de l’Etat ?

Selon Janet Yellen, les Etats-Unis possèdent assez de ressources pour fonctionner jusqu’au 1er juin, approximativement. Les membres du congrès doivent donc se mettre d’accord d’ici là, permettant aux Etats-Unis d’augmenter la dette et de l’émettre sur le marché.

Mais le risque pour l’économie et les marchés, ne vient, selon nous, pas de là. La crise bancaire, fortement minoré par les institutions US, est le plus grand danger à court terme et doit être suivi avec beaucoup plus d’attention que les « risques » de défaut des Etats-Unis sur leur dette.