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Jusqu'à présent, les bénéfices ont augmenté de plus de 18% et les revenus ont augmenté de 8% avec un taux de 80%, qui ont surpassé les attentes des analystes. Cela se traduit généralement par des prix plus élevés des actions, mais cette fois, c'est différent.
Alors que certains ont suggéré un ralentissement de la croissance future (Caterpillar, 3M) en raison du coût des matières premières plus élevé et d'un resserrement des conditions financières, d'autres sont restés optimistes (Alphabet) et ont tout de même été sanctionnés. Selon FactSet, les actions ont clairement sous-réagi par rapport la moyenne habituelle.
Les raisons de la nervosité des investisseurs sont multiples : inquiétudes de guerre commerciale, prix du pétrole au plus haut depuis 3 ans et l’impact potentiel sur l'inflation, rendements américains à 10 ans cassant le niveau psychologique de 3% etc... Plus généralement, il faut plus pour satisfaire les investisseurs, car ils estiment que nous approchons lentement de la fin du bull market qui a débuté en 2009.
A quoi s’attendre ? À court-terme :
(-)
- L’incapacité des marchés à monter malgré de bons résultats est un signe d'avertissement
- La forte tendance haussière du pétrole ne devrait pas diminuer avant le 10 mai, date à laquelle Trump doit décider s'il convient de continuer à lever les sanctions sur l’Iran.
- Le 10 ans américain au-dessus de 3% pourrait continuer à peser sur les actions
(+)
- Une BCE plus accommodante demain ? Les données macroéconomiques de la zone euro se sont affaiblies depuis le début de l’année, Draghi pourrait vouloir en profiter pour affaiblir l'euro. Cela pourrait également atténuer les craintes d’une escalade des taux trop rapide.
- Résultats des mégacap (AMZN, FB, MSFT, INTC etc ...), mais jusqu'à présent peu d’entreprises ont été en mesure de satisfaire les marchés en dépit de bons chiffres.
Alors que nous pourrions voir un rebond technique après 4 jours consécutifs de baisse ; les points négatifs l'emportent sur les points positifs, il est peut-être plus judicieux d’utiliser les rebonds pour sortir des positions longues ou prendre des positions shorts. Les indices américains sont sur le point de re-tester la zone autour de la moyenne mobile 200 jours pour la 3ème fois cette année, avec cette fois une rupture plus significative et durable en jeu.
À moyen terme :
La hausse des prix des matières premières ne s'est pas encore traduite en accélération de l'inflation. Des craintes similaires en février s'était avéré être une fausse alerte. L'inflation d'avril sera importante à surveiller, mais pour l'instant, la Fed devrait continuer à remonter les taux de façon progressive, ce qui devrait soutenir les marchés actions.