WeWork : dévaluée à 8 milliards de dollars, bientôt reprise par SoftBank ?
Présentée comme une des plus importantes IPO de Wall Street de l'année il y a peu, reportée début septembre, l’introduction en bourse de WeWork ne semble désormais plus qu’un lointain souvenir. Le marasme financier dans lequel le spécialiste de la location de bureaux partagés est tel qu’il contraint aujourd’hui ses investisseurs à le sortir in extremis d’une situation de faillite.
Profondément endettée et à court de cash, la décacorne, qui était valorisée 47 milliards de dollars en janvier, avait été dévaluée à 10-15 milliards de dollars le mois dernier, pour tomber désormais à 8 milliards de dollars.
L'offre de JP Morgan écartée
Son principal actionnaire (via Vision Fund), le japonais Softbank, devrait annoncer aujourd’hui un plan de sauvetage de WeWork et en prendre le contrôle capitalistique, selon une information de Bloomberg. Cette proposition devrait être préférée par le groupe à celle de JPMorgan Chase, son 3e actionnaire le plus important, qui avait réuni un package d’emprunt de 5 milliards de dollars, mais dont l’offre a été jugée par WeWork moins généreuse que celle de SoftBank.
SoftBank devrait en effet proposer un prêt immédiat de 5 milliards de dollars à l’entreprise, un plan d’achat de titres express d’1,5 milliard de dollars en warrants, au départ prévu l’année prochaine, ainsi que le rachat d’un portefeuille de titres WeWork d’un montant compris entre 1 et 3 milliards de dollars, en vue d’en prendre le contrôle en détenant plus de 60 % de son capital. Ce plan de sauvetage devrait prévoir la fermeture d’un ensemble de sites et le licenciement de plusieurs milliers de personnes.
Neumann sur la touche au prix fort
La reprise s’accompagnerait bien sûr d’un changement de présidence du conseil d’administration de WeWork qui écarterait le cofondateur Adam Neumann au profit de Marcelo Claure. Le sulfureux PDG de Wework avait déjà cédé en septembre ses fonctions exécutives au profit du binôme Sebastian Gunningham et Artie Minson, et n’occupait depuis qu’un poste de président non-exécutif. Aussi médiatisé pour le modèle économique à haut risque de son entreprise que pour sa personnalité haute en couleurs, il avait dû se mettre sur la touche devant la frilosité des investisseurs à s’engager dans son IPO. Selon une information du site américain Axios, SoftBank aurait l’intention de payer Neumann plusieurs millions de dollars d’indemnités pour qu’il quitte le navire.
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