Données économiques USA : le PIB américain ressort à 2,6 % au T4
Le PIB des Etats-Unis au 4e trimestre ressort à 2,6 %, après 3,4 % de croissance au trimestre précédent, et bat le consensus.
Le consensus Bloomberg tablait sur un ralentissement de la croissance à 2,5 % annualisé, celui de Reuters 2, 3 %, après 3,4 % au troisième trimestre.
Au final, la croissance du PIB américain atteint donc 2,9 % en 2018, à son plus haut niveau depuis 13 ans.
L’indice des prix du PIB ressort pour sa part à 2 %, contre 1,5 % au dernier trimestre.
S’exprimant mardi devant une commission de sénateurs au Congrès, le président de la Fed Jérôme Powell, qui a averti que l’inflation des Etats-Unis allait ralentir quelque temps, a indiqué que la croissance américaine devrait se poursuivre à un rythme « solide mais plus lent » qu’en 2018, projetant une croissance de 2,3 % en 2019.
Les dernières prévisions en date du FMI, qui s’attend à ce que l’expansion de l’économie américaine décélère en 2019 après avoir été dopée par les mesures d’incitations fiscales de l’Administration Trump, tablent pour leur part sur une croissance du PIB américain de 2,5 % en 2019.
Hausse des inscriptions au chômage
La publication de ces données avait été reportée en raison du « shutdown ». Elle est accompagnée des statistiques sur les inscriptions au chômage hebdomadaires, qui ressortent plus forte que prévu, atteignant un plus haut de 10 mois.
Le nombre des inscriptions au chômage a crû de 8 000 au total CVS de 225 000 dans la semaine au 23 février, a annoncé le département du Travail jeudi. Le nombre de la semaine antérieure a été révisé en hausse de 1 000 à 217 000. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une hausse au nombre de 220 000.
La moyenne mobile sur quatre semaines a diminué de 7 000, à 229 000.
Des statistiques contrastées ces deux derniers mois
Les statistiques américaines de ces dernières semaines dressent un panorama contrasté de l’état de l’économie du pays.
La publication, hier des chiffres de la balance commerciale des Etats-Unis, montre que le déficit commercial américain s’est creusé à 79,5 milliards de dollars en décembre, après 70,5 milliards en novembre. Les commandes à l’industrie ont quasiment stagné, à +0,1 % en décembre, alors que le consensus attendait une progression de 1 % après une chute de 0,5 % en novembre.
Dernièrement, le recul inattendu des ventes au détail (données de décembre) a également pris de court le consensus et les marchés. En chute de 1,2 %, elles sont ressorties à leur plus bas niveau depuis 2009. Hors alimentation, automobile, essence et matériaux de construction, les ventes au détail ont baissé de 1,7 %.
Des résultats qui avaient conduit deux grandes banques américaines, JP Morgan et Barclays, à revoir à la baisse leur prévision de croissance américaine. La première table sur une progression du PIB de 2 % contre 2,4 % précédemment, la seconde de 2,1 % contre 2,8 % avant la publication des statistiques des ventes au détail.
Les stocks des entreprises américaines sont ressortis également à la baisse, à -0,2 % au mois de novembre, enregistrant leur chute la plus importante depuis le mois de mars 2018.
Enfin, autre signe d’inquiétude, qui n’est pas sans rappeler la crise des subprimes, le niveau d’endettement des ménages américains est devenu particulièrement élevé et une part conséquente des emprunts étudiants actuellement ouvert sont en défaut de paiement (8 des 40 millions d’emprunts, selon la Fed de New York). La dette fédérale, qui atteint 22 000 milliards de dollars, est également pointée du doigt par le président de la Fed, qualifiant sa « trajectoire » d’ « intenable ».
En parallèle, et malgré la période du shutdown qui a couru jusqu’à la fin du mois de janvier, les Etats-Unis ont enregistré des créations d’emploi en forte hausse en janvier (304 000), battant le consensus qui anticipait 174 000 nouveaux postes, et à son plus haut niveau depuis le mois de février 2018.
En réalité, les 380 000 employés qui ont été mis au chômage par le « shutdown » ont été « réintégrés » dans les chiffres du mois de janvier, dans la mesure où leur salaire a ensuite été rétroactivement garanti.
La confiance des consommateurs américain s’est par ailleurs redressée au mois de février, l’indice étant ressorti à 131,4 contre 121,7 en janvier.
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