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Iran : au tour des Etats-Unis d’abattre un drone…

Les tensions qui animent le Détroit d’Ormuz depuis plusieurs mois sont sujettes à de nombreux rebondissements. Derniers en date, jeudi, alors que les Etats-Unis et l’Iran avaient semblé vouloir calmer le jeu la veille : l’annonce, par Donald Trump, de la destruction d’un drone iranien par un navire américain, a suivi de quelques heures celle de l’Iran de la confiscation d’un tanker étranger.

Hier soir sur Twitter, le président américain a déclaré qu’un navire d’assaut amphibie de l’US Navy, le USS Boxer, a abattu un drone iranien en vertu d’une « action défensive » au-dessus du Détroit d’Ormuz alors que celui-ci se rapprochait de façon « très très proche, à une distance d’environ 1 kilomètre [du navire américain], ignorant de multiples appels à se retirer et menaçant ainsi la sécurité du navire et de son équipage».

Un mois après que l’Iran a abattu un drone espion américain – qui selon Téhéran était situé dans son espace aérien – ce qu’ont toujours démenti les Etats-Unis, ce nouvel incident a été qualifié par Donald Trump « de la dernière des nombreuses actions hostiles et provocatives [de l’Iran] à l’encontre de ses navires opérant dans les eaux internationales ». « Les Etats-Unis se réservent le droit de protéger leurs personnels, leurs équipements et leurs intérêts et appellent toutes les Nations à condamner les tentatives iraniennes d’entraver la liberté de navigation et du commerce international », a-t-il précisé dans son intervention filmée et postée sur Twitter.

Mais ce matin, l'Iran a répliqué en assurant n'avoir perdu aucun des appareils de sa flotte de drones, "ni dans le Détroit d'Ormuz, ni ailleurs", selon une déclaration provocatrice sur Twitter du vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araqchi, qui ajoute : "Je crains que l'USS Boxer n'ait abattu par erreur l'un de ses propres avions sans pilote!"

… et à l’Iran de confisquer un pétrolier

Plus tôt dans la journée, Téhéran avait pour sa part indiqué que les Gardiens de la Révolution ont saisi un pétrolier étranger accusé de transporter du pétrole de contrebande. Cette opération, annoncée publiquement sur la télévision d’Etat, concernerait un tanker des Emirats Arabes Unis battant pavillon panaméen, qui a disparu des radars le week-end dernier.

L’Iran n’a pas publiquement identifié le pétrolier ni la nationalité des membres de l’équipage, mais a précisé qu’il avait été stoppé dimanche au sud de l’Ile de Larak dans le Détroit d’Ormuz, avec 12 passagers étrangers à son bord, et un million de litres de fuel de contrebande iranien à destination de clients étrangers.

Cette saisine intervient pour sa part une quinzaine de jours après que l’Iran ait vu elle-même l’un de ses pétroliers confisqué par le Royaume-Uni au large de Gibraltar, suspecté de violer l’embargo européen sur le pétrole qui lui est imposé. Cette confiscation a envenimé davantage le conflit entre Téhéran et les Etats-Unis, le premier reprochant à Londres de céder aux pressions américaines.

Pour sa part, l’Angleterre a ensuite accusé l’Iran d’avoir tenté d’intercepter l’un de ses pétroliers avec trois bateaux, ce qui l’a menée à faire intervenir l’un de ses navires militaires, puis à déployer une frégate pour escorter le tanker appartenant à BP Shipping.

Des tensions exacerbées depuis trois mois

L’abattage de drones et la confiscation de pétroliers dans le Détroit d’Ormuz ne sont pas les seuls événements à avoir envenimé les relations internationales dans le Golfe persique. A ces incidents s’ajoutent une série de sabotages sur des pétroliers de différentes nationalités aux mois de mai et juin, intervenus peu de temps après que Washington a annoncé la fin des exemptions relatives à l’embargo sur le pétrole dont bénéficiaient jusqu’au 1er mai neuf pays, dont la Chine.

Les Etats-Unis, qui ont renoncé au dernier moment à une réplique militaire après que l’Iran a abattu leur drone fin juin, ont finalement lancé des cyberattaques contre des systèmes de défense iraniens et adopté des sanctions économiques à l’encontre de l’ayatollah Ali Khamenei et de hauts responsables du régime leur empêchant d’accéder à des actifs stratégiques.

A la suite de l’adoption de ces sanctions, Téhéran, qui avait menacé à plusieurs reprises de cesser de respecter certaines obligations de l’accord de Vienne (dont les Etats-Unis se sont retirés l’année dernière), a franchi un cap en reconnaissant avoir dépassé la limite imposée à ses réserves d’uranium faiblement enrichi.

Après, notamment, une intervention diplomatique française en faveur d’une désescalade des tensions, les Etats-Unis et l’Iran avaient montré en début de semaine des signes d’apaisement. Mais la tentative a été avortée dans les 48 heures. Bien que Donald Trump avait déclaré mardi qu’il n’attendait pas de « changement de régime » de la part de l’Iran, et que « beaucoup de progrès » avaient été réalisés pour parvenir à déminer le conflit, CNN a annoncé par la suite que Washington allait renforcer sa relation militaire avec l’Arabie Saoudite en préparant l’envoie de centaines de ses troupes dans le pays.

Rebond des cours du pétrole

Dans ce contexte, les cours de Brent de la Mer du Nord et de WTI américain ont rebondi hier midi à l’annonce iranienne de la confiscation d’un pétrolier étranger, puis cette nuit sur le tweet de Donald Trump relatant la destruction du drone iranien. Ce matin, le cours du WTI continue de progresser légèrement de 0,43% à 55,95$ le baril, celui du Brent de 0,27% à 62,660$.

Cours CFD du WTI – Données horaires (18/07-19/07)


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