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Bilan du mois de mai 2018

Bilan du mois de juin 2018

Du côté des indices boursiers internationaux

Le mois de juin a été marqué par un repli généralisé des principaux indices boursiers. Les performances sont donc à nouveau majoritairement négatives allant de +0,6% à -6,9%.

Les Etats-Unis s’en sortent bien ce mois-ci, ces indices étant placés en première partie de tableau. Malgré tout, le Nasdaq sort du podium (-0,7% contre +4,4% le mois dernier). Le S&P 500 termine en baisse de -0,6% et le Dow Jones affiche la plus forte chute (-1,5%).

L’Asie est en difficulté avec deux de ces trois indices finissant en queue de peloton. Le Nikkei s’illustre cependant, se plaçant 1er avec une performance de +0,6%. En Chine, la chute du Hong Kong Hang Seng (-5%) et du Shanghai Shenzhen (-6,9%) marquent une réelle rupture par rapport aux autres indices nourrissant les inquiétudes des investisseurs.

Finalement, en Europe, le PSI 20 - indice du Portugal - prend la 2ème place avec une performance de +0,2%. Le reste des indices boursiers du vieux continent affiche des variations négatives souvent en dessous de -1% avec par exemple l’AEX 25 (-1,3%), le FTSE MIB (-1,8%) ou encore le CAC 40 (-2,6%). Le plus gros repli sera attribué au DAX 30 avec -3,3% qui se place ainsi dans les trois derniers du classement.

Bilan du mois de juin 2018

Du côté des indices sectoriels européens et des valeurs françaises

À l’instar des indices boursiers, les indices sectoriels souffrent avec des performances globalement négatives.

Le haut du classement comporte des valeurs avec des variations supérieures ou égales à 1%. La distribution rafle la première place avec +1,5% avec comme facteurs explicatifs la croissance de Colruyt (+7,48%), Marks And Spencer (+3,91%) ou encore Tesco (+4,48%). Vient ensuite le secteur de l’alimentation (+1,1%), avec Campari (+10,25%) et AB Inbev (7,83%). En 3ème, le dernier secteur affichant une croissance de plus de 1%, les services aux collectivités (+1,1%) avec comme valeurs fortes Enagas (+9,78%) et Red Electrica (+8,70%) et comme valeurs faibles Veolia (-5,61%) et Rubis (-11,35%).

Le milieu de tableau est quant à lui composé de valeurs allant de -1% à -4%.

Les deux dernières places sont détenues par des secteurs en décalage avec des performances négatives au-delà de -5%. Les ressources de bases arrivent avant dernières (-5,3%), performance expliquée majoritairement par Fresnillo (-13,93%), ArcelorMittal (-9,35%) et Anglo American (-5,70%). Finalement, le secteur automobile arrive bon dernier avec la chute de grands constructeurs comme Renault (-7,81%), Volkswagen (-11,63%) ou encore Daimler (-10,62%).

Bilan du mois de juin 2018

Du côté des statistiques macroéconomiques

Outre Atlantique, les différents PMI se reprennent, le manufacturier passe de 57,3 à 58,7 points surperformant les prévisions qui étaient de 58,2 points. Le non-manufacturier croit aussi à 58,6 points contre 57,9 points prévu.

Bilan du mois de juin 2018

Le taux de chômage aux Etats-Unis est à nouveau en baisse ce mois-ci à 3,8%. Les créations d’emplois quant à elle ont été publiées à +223 000, ici aussi au-dessus des prévisions qui étaient de +189 000.

La réforme fiscale du président Trump a permis un léger regain de pouvoir d’achat et de confiance qui se traduisent par cette amélioration.

Bilan du mois de juin 2018

En zone euro, le PMI manufacturier est en léger repli à 55 points contre 55,5 points précédemment. Les PMI Services et Composite affichent une amélioration et terminent respectivement à 55 points et 55,6 points.

Leurs diverses publications définitives devraient être à hauteur des annonces préliminaires.

Bilan du mois de juin 2018

Au niveau des indices de confiance, le sentiment économique poursuit sa chute passant à 112,3 points et l’indice de confiance du consommateur repasse sous la barre du zéro à -0,5 points.

Bilan du mois de juin 2018

Du côté des devises et des matières premières

Sur le marché des devises, la parité EUR/USD se stabilise après la chute des deux derniers mois (-0,09% à 1,1680). La livre sterling quant à elle voit ses prix chuter à 1,3210$ avec une variation de -0,68%. La paire USD/CHF est aussi relativement stable terminant à +0,51%. Finalement, l’USD/JPY sera la seule à varier avec un gain de +1,78% à 110,76¥.

Du côté des matières premières énergétiques, le Brent voit à nouveau ses cours grimper de l’ordre de +2,15% à 79,23$.Le West Texas Intermediate bondit de +10,61% à 74,15$. Il rattrape ainsi une partie du retard qu’il avait pris sur le Brent. L’accord de l’OPEP pour une augmentation des quotas de production n’a pas fait baisser les prix au final.

Sur les matières premières agricoles, le blé est en net repli par rapport au mois dernier (-8,17% à 516,75$). Dans le même ton, le maïs baisse dans des proportions similaires (-10,27% à 371,25$).

Pour finir, le marché des métaux est généralement en baisse. Le cuivre a vu ses cours baisser de -3,23% à 296,60$, et l’or chuté de -3,54% à 1252,60$. L’argent surperforme avec une variation de -1,88% à 16,12$.

Conclusion

Les indices sont dans une situation délicate. Les données économiques témoignent en Europe d’un ralentissement persistant. Les révisions de croissance se font en baisse d’ores et déjà. Les entreprises européennes des grands indices sont très exportatrices, mais la guerre commerciale lancée par Trump fait peser un risque de ralentissement sur ces marchés externes. Aux Etats-Unis, le cycle économique se poursuit, soutenu par les baisses d’impôt. Cependant, le contrecoup de ces mesures risque d’être une hausse de la dette, et donc une hausse des taux d’intérêts, ce qui pourrait mettre un terme à la croissance. Ces incertitudes ont déjà miné les indices asiatiques, les indices européens sont sous forte pression. Il faudra surveiller de près les derniers supports des indices américains…

 

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