Une volatilité accrue augmente le risque. Pour refléter cela, IG augmente ses taux de couverture.
Une vague d’optimisme pourrait avoir lieu sur les marchés une fois que la volatilité suite aux résultats se sera calmée.
Étant donné la date de prise de fonction du nouveau président, cet élément pourrait être négligé. Rappelez-vous de la première investiture du 44e président, Barack Obama, en 2008 : le S&P 500 n’a progressé que de 2,6% au cours des six premiers mois de son mandat, tandis que le Dow Jones a reculé.
Cependant, il faut garder à l’esprit le contexte économique mondial actuel. Historiquement, le Dow et le S&P 500 ont déjà effectué des rallyes à la suite des résultats d’une élection.
En fait, depuis l’entrée en poste de Herbert Hoover en 1929, le Dow a connu une progression moyenne de 6,4% au cours des six premiers mois de mandat d’un nouveau président, indépendamment de son parti.
Lorsqu’un nouveau président a accédé au pouvoir, dans deux tiers des cas le Dow a augmenté de 7,4% au cours des six mois suivants et le S&P 500 a réalisé une hausse similaire sur la même période. Encore une fois, la réaction positive des marchés à court terme est quasi identique en cas de victoire des Républicains ou des Démocrates. Cela s’explique par une plus grande certitude de la direction politique qui rassure les marchés.
Si Trump et Clinton ont été les vedettes de ces derniers mois, le jour de l’élection représente un enjeu plus important que la seule course à la Maison-Blanche.
Au Congrès américain, un total de 469 sièges a été disputé ce 8 novembre. Traditionnellement, une opposition importante au sein du Congrès américain pose des difficultés au parti gagnant pour légiférer sur ses propositions électorales. Et pour la majeure partie de la campagne, c'était ce qui était attendu : les Républicains qui gardaient le contrôle de la Chambre des représentants etles Démocrates qui s'emparaient du Sénat.
Hillary Clinton redoutait les effets que ca aurait eu sur sa politique, mais une division au Congrès aurait été une bonne nouvelle pour le marché actions. Depuis 1929, le S&P 500 a pris en moyenne 30,6% au cours des présidences Démocrates, avec un contrôle d’au moins de l’une des deux chambres par les Républicains.
Le contrôle de la chambre et du Sénat par les Démocrates pourrait ne pas être aussi prometteur pour les principaux indices. Au total, depuis 1928 les Démocrates ont eu le contrôle de la Maison Blanche et des deux chambres pendant 34 ans. Ces années coïncident avec des gains annuels les moins importants pour le S&P 500, avec une moyenne de 21,4%.
Pourtant, c’est une présidence Républicaine et non Démocrate qui va se mettre en place – et qui sera accompagnée d'un Congrès Républicain également.
Avoir la chambre des représentants et le Sénat en désaccord aurait probablement été bénéfique pour le marché des actions US sous un représentant Démocrate, mais pourrait ne pas s'avérer être le cas pour les Républicains. Historiquement, même lorsque le parti Républicain remporte la présidence et occupe au moins l’une des deux chambres, le retour sur investissement sur le S&P 500 est seulement de 4,1%. Il faut cependant noter une contradiction essentielle : lorsque la victoire des Républicains était totale, le S&P 500 a progressé de 16% depuis 1929.
Avec Trump comme représentant, une victoire totale des Républicains pourrait être préférable pour les investisseurs. Depuis 1929, le S&P 500 a progressé de 16%. Un résultat plus faible que ceux des Démocrates mais qui met en évidence un élément clé qui mérite d’être pris en considération : il n’est pas possible de tout expliquer par les chiffres.
Sur le papier, tout indiquait une hausse de l’ensemble des marchés sur le long terme serait plus importante que prévue si Clinton était entrée dans le Bureau ovale.
L'ancienne secrétaire d'État avait souhaité souligner les prétendus avantages d’une présidence démocrate pour le marché actions. Sous les Démocrates, le Dow a pris en moyenne 86% contre 58% sous les Républicains depuis 1929, atteignant des sommets pendant le mandat de Barack Obama. De même, le S&P 500 a augmenté de 62% comparé aux 10% de progression lorsque les leaders étaient républicains, tandis que le NASDAQ montre une disparité encore plus grande : 206% contre 53%. Il est à souligner toutefois que ces performances passées ne présagent pas des performances futures des indices américains.
En résumé, il faut également tenir compte du facteur chance.
La période sous la présidence de Bill Clinton est souvent citée en exemple pour ses meilleurs rendements sur le marché actions depuis la fin de la seconde guerre mondiale, avec un retour sur investissement de 227%. Il se trouve que le président Clinton a été au pouvoir durant un boom technologique majeur – à l’avènement de sociétés telles qu’Ebay et Amazon – avant de céder les débris du krach à son successeur Républicain, George W. Bush.
Généralement, les présidences démocrates s’accompagnent d’une meilleure productivité, de moins de chocs pétroliers, d’augmentations du budget de la défense et, à l’échelle internationale, d’une croissance plus rapide que celle des pays concurrents. Ces arguments devraient aller (et ils vont) dans le sens d’une politique fiscale tirée vers le bas. Les causes et les effets sont totalement décorrélés. En fait, les experts considèrent que le facteur chance explique, dans plus de deux tiers des cas, les écarts sur le marché actions en période de présidence Démocrate ou Républicaine.
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