CAC 40 : la bourse de Paris en décrochage à la mi-séance
A l’instar des autres places européennes, le CAC 40 a évolué dans le rouge tout au long de la matinée pour se situer vers les 5379 points à midi et demi, en baisse de 0,53 %.
Après avoir touché un pic de trois semaines mardi, alimentée par l’accord commercial entre les Etats-Unis et le Mexique, et quelques signes d’apaisement sur le front des négociations avec la Chine, la bourse de Paris de nouveau cédé à la frilosité.
L’indice parisien a suivi la tendance des marchés asiatiques qui ont terminé leur séance dans le rouge sur regain de tensions entre Donald Trump et Xi Jinping. Le président des Etats-Unis a annoncé qu’un accord commercial avec la Chine ne verrait pas le jour tant que cette dernière ne revenait pas sur l’abandon d’un certain nombre d’engagements, qualifiés de « quatre ou cinq points majeurs » sans donner plus de détails.
L'inflation américaine au programme de l'après-midi
Côté datas, la hausse des prix à la consommation chinoise a accéléré en mai (+2,7% sur un an) mais les prix à la production ont marqué le pas (+0,6% sur un an le mois dernier, après +0,9% en avril).
Ce midi, les investisseurs restent également attentistes avant la publication des nouvelles données de l’inflation américaine, cet après-midi, à 14h30, particulièrement surveillées à quelques jours de la prochaine réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. Le consensus Bloomberg table sur un léger ralentissement de l’inflation à 1,9 % sur un an, et une stabilité à 2,1% détachée des prix de l’alimentation et de l’énergie.
Les valeurs à surveiller à Paris ce mercredi
Sur le CAC 40, le secteur pétrolier a vacillé ce matin à l’instar du prix de baril de Brent, impacté par la hausse des stocks de brut américain de la semaine dernière selon les chiffres de l’American Petroleum Institute (API) et avant la publication des données fédérales à 16h30. Total décroche de 1,69 % , Technip de 2,95 %.
Pour la tenue de son assemblée générale, où la question de l’échec de la fusion avec Fiat Chrysler sera à l’ordre du jour, Renault décroche de 1,35 %. Selon des informations de Reuters, les manœuvres du groupe français contre les réformes de gouvernance que souhaite adopter Nissan auraient mis en danger leur alliance.
Du côté de Dassault Systèmes, l’annonce de l’acquisition du spécialiste américain de logiciels d’essais cliniques Medidata Solutions, a été accueilli froidement par les marchés. L’action perdait 1,25 % à midi, l’opération étant mal perçue car éloignée du cœur de métier du groupe, et relativement chère en comparaison à la création de valeur attendue à court terme (opinion Invest Securities).
L’univers du BTP est également en berne aujourd’hui. L’indice européen Stoxx de la construction se replie de 1,02 %. En Suisse, LafargeHolcim a vu la participation de l’un des plus importants actionnaires fortement réduite. Ce dernier a placé 3,7 % du capital du groupe à 48,70 euros par action alors que le titre avait clôturé la veiller à 50,32 euros. Il évoluait ce midi à -4,63 % signant l’une des plus fortes baisses du SRD. Dans son sillage, Bouygues était en baisse de 0,69%, Saint-Gobain de 0,45%, Schneider Electric de 0,48 %. Unbail-Rodamco-Westfield de 1,57 %.
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Rédactrice financière, Barbara Vacher travaille aux côtés des analystes financiers d’IG France et au sein d'une équipe internationale de rédacteurs établis en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.
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