CAC 40 mi-séance : la bourse de Paris reprend des forces après une Fed déceptive
Le cours de l’indice parisien a repris des couleurs ce matin, franchissant les 5500 points en fin de matinée au lendemain d’une décision de politique monétaire américaine accueillie sans entrain par les marchés.
Hier soir, la Fed a annoncé sa première baisse des taux depuis près de 11 ans, plaçant le niveau de ses taux d’intérêt entre 2 et 2,25%. Une décision attendue par les analystes qui ont réagi négativement à cette annonce, dans l’espoir d’un mouvement davantage accommodant.
Pas de nouveau cycle de baisse des taux, assure la Fed
Le président de la Fed, Jerome Powell, a livré une justification de ce mouvement dovish peu convaincante, à la lumière d’une montée des risques internationaux et de perspectives inflationnistes inférieures à son objectif des 2%, malgré la bonne santé de l’économie américaine.
Ménageant la chèvre et le chou, le FOMC a ouvert la porte à d’autres baisses des taux tout en se défendant de s’engager dans un nouveau cycle long de baisse, faisant décrocher les principaux indices américains de plus de 1%, et provoquant des remouds sur les rendements obligataires.
Sans surprise, la décision a été vivement critiquée par le président des Etats-Unis qui a déclaré que « Jerome Powell nous a laissé tomber, mais qu’au moins il a mis fin à la réduction du bilan, qui n’aurait jamais dû commencer – pas d’inflation ! ».
Négociations commerciales
Sur le front des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, les délégations des deux pays ont terminé hier une session de travail à Shanghai, dont il est jusqu’à présent ressorti peu d’informations.
Les Etats-Unis ont confirmé que la Chine allait tenir ses promesses d’achats de produits agricoles américains sans livrer plus de détails. Ce matin, le Wall Street Journal a indiqué que « de faibles progrès » avaient été réalisés lors de cette cession, qui devrait être renouvelée au mois de septembre, et que Pékin faisait jouer la montre dans l’espoir d’obtenir davantage de concessions de la part de Washington.
Iran : nouvelles sanctions américaines
En Iran, après une accalmie de quelques jours, les Etats-Unis ont annoncé mercredi l’adoption de nouvelles sanctions économiques à l’encontre de l’un des porte-paroles de Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.
Selon le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, cette décision est justifiée par le fait que Zarif a aidé à mettre en oeuvre « la politique imprudente » de l’ayatollah Ali Khamenei. « Les Etats-Unis envoient un message clair au régime iranien, son comportement récent est totalement inacceptable », a dit Mnuchin dans un communiqué.
Les sanctions instaurées par Washington visent tous les biens ou intérêts dont Zarif dispose aux Etats-Unis, mais le chef de la diplomatie iranienne a dit n’en avoir aucun.
Ce matin, la publication des données définitives du PMI manufacturier de la France – qui ressortent en zone de contraction alors que les données flash le situait pile à l’équilibre – n’a pas impacté longuement le CAC, qui a progressé de 5501 points à 5547 points peu avant midi, sur fonds d’une série de résultats d’entreprise.
Les valeurs bancaires parisiennes en forme
Après les bons résultats de BNP Paribas hier, Société Générale a en revanche fait état ce matin d’un recul de près de 14% de son résultat net au 2e trimestre, au cours duquel les charges de restructuration ont pesé sur ses activités de financement et d’investissement. Le titre enregistre une forte hausse à +4,19% peu avant midi à la faveur de chiffres légèrement supérieurs au consensus et de la reprise de ses activités de marché. Il entraîne avec lui Crédit Agricole (+1,72%) et Société Générale, qui prend la tête de l’indice ce matin à +4,5%.
Axa, qui a annoncé un résultat net en repli de 17% au 1er semestre, pénalisé par des charges comptables liées à la valorisation d’instruments dérivés et à la consolidation de sa filiale américaine Axa Equitable Holdings, mais d’un résultat net opérationnel supérieur aux attentes (+10%), grâce à l’assurance dommage entreprises, la prévoyance et la santé. L’action progresse de 0,94%.
En revanche, Accor décroche de 1,41%. Le groupe hôtelier enregistre une hausse de son résultat opérationnel de plus de 5% au 1er semestre, porté par un plan de restructuration et une meilleure activité en Asie, mais il est impacté par un Ebitda et un chiffre d’affaires sous les attentes du consensus.
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