Après le rejet d’un scénario de no-deal, le Parlement britannique vote ce soir sur un report du Brexit
La motion déposée par Theresa Mays, soumise aujourd'hui au vote de la Chambre des communes britannique, prévoit de représenter l’accord de sortie aux parlementaires d’ici le 20 mars.
Update - 14h45
Malgré deux échecs cuisants, Theresa May ne lâche rien. La Première ministre britannique a annoncé hier soir son intention de soumettre à nouveau le texte d’accord de sortie au vote des parlementaires, dès la semaine prochaine.
Après que la Chambre des communes s’est prononcé contre une sortie de l’Union européenne sans accord, Theresa May a déposé une motion qui propose un report du Brexit jusqu’au 30 juin, à la condition que les MPs approuvent l’accord de sortie d’ici le 20 mars, soit mercredi prochain !
Elle prévoit par ailleurs que si l’accord n’est pas approuvé à cette date, le report du Brexit devra se prolonger au-delà du 30 juin et la Grande Bretagne sera tenue de participer aux élections européennes de la fin du mois de mai, la prise de fonction des nouveaux députés ayant lieu au mois de juillet.
Nouveau vote sur l’accord ?
Si la motion est votée ce soir, la Première ministre resoumettra donc au vote dans quelques jours un texte rejeté il y a moins de 72 heures et pour la deuxième fois en moins de trois mois.
Mais rien n’indique pour l’heure que la motion passe en l’état plutôt qu’une autre version de son texte, comme ce fut le cas hier soir, où la motion de la cheffe du gouvernement a été retoquée au profit d’une autre, celle de la députée Caroline Spelman.
Quatre amendements à la motion de la Première ministre déposés au Parlement seront soumis au vote des députés ce soir :
> l'amendement (h), de Sarah Wollaston (indépendant), qui propose une prolongation de l'article 50 afin d'organiser un nouveau référendum ;
> l'amendement (i) de Hilary Benn (opposition travailliste), qui propose une prolongation jusqu'à ce qu'une majorité se dégage au Parlement sur la question du Brexit ;
> l'amendement (e) de Jeremy Corbyn (opposition travailliste), qui demande un report du Brexit et du temps pour trouver une majorité parlementaire sur une "approche différente" d'un traité de sortie de l'UE ;
> l'amendement (j) de Chris Bryant (opposition travailliste), qui rejète la possibilité, pour la Première ministre, de resoumettre au vote des parlementaires l'accord de sortie déjà présenté les 12 mars et 15 janvier.
Négocier avec Bruxelles
Sans compter que même si le Parlement britannique se prononce en faveur d’une extension du Brexit, cette possibilité reste à négocier avec une diplomatie européenne refroidie par un nouveau rejet de l’accord de sortie avant-hier.
Devant le Parlement européen, mardi 12 mars, le négociateur Michel Barnier a indiqué que « l’Union européenne avait fait tout son possible pour parvenir à l’accord de sortie le plus acceptable qui soit (« over the line ») », et indiqué que le Royaume-Uni devra indiquer clairement ses intentions avant que l’Union européenne puisse se prononcer sur un éventuel report. « Prolonger cette négociation, pourquoi faire ? », a-t-il lancé aux députés.
Macron pas contre un éventuel report
En déplacement à Nairobi au Kenya, le président de la République française Emmanuel Macron a déclaré ne pas être opposé à envisager un report de la date de sortie du Royaume-Uni, tel qu’« un délai technique pour mettre en œuvre une sortie », tout en restant sur la ligne de M. Barnier : « Mais si un délai additionnel était demandé, il faudrait alors qu’il apporte quelque chose, et donc que ça ne soit pas pour renégocier un accord que nous avons déjà négocié », a-t-il déclaré.
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