Brexit : l’Union européenne reste ferme sur la question du « Backstop » irlandais
A la veille d’une nouvelle visite de la Première ministre britannique à Bruxelles, l’Union européenne a posé ses conditions à la renégociation du backstop irlandais.
L’Union européenne a réaffirmé aujourd’hui sa fermeté à l’égard du Royaume-Uni en lui donnant peu de marges de manœuvre sur la question du backstop irlandais.
A moins de 40 jours de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, et alors que les deux camps planchent sur un nouveau texte relatif à la frontière nord-irlandaise qui puisse recueillir le blanc-seing du Parlement britannique, la porte-parole de l’exécutif européen, Margaritis Schinas a indiqué aujourd’hui qu’il n’était pas envisageable de prévoir une limite dans le temps ou de permettre une clause de sortie unilatérale au « filet de sécurité » convenu dans l’accord de sortie initial.
Theresa May, qui rencontrera demain à 18h30 GMT le président de la Commission européenne Jean-Claude Junker pour un nouvel échange sur cette question, devrait faire face à des négociations très difficiles. Son ministre en charge du Brexit Martin Callanan a répété que le gouvernement « cherchait avec l’UE un texte juridiquement contraignant [sur le backstop] qui soit acceptable pour notre Parlement » et que « l’Union européenne avait toujours répété que [son] protocole avait toujours été destiné à être provisoire.
Le « backstop » ou « filet de sécurité » irlandais, fait référence à un dispositif de « transition » qui évite le rétablissement d’une frontière physique entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande.
Dans l’accord convenu avec l’Union européenne – et qui est toujours rejeté par le Parlement britannique – les deux parties se sont entendues sur une période de transition, jusqu’en 2020, pendant laquelle le Royaume-Uni reste dans l’union douanière le temps de parvenir à un ensemble d’accords commerciaux avec l’Europe. Mais surtout, l’accord prévoit qu’en cas d’échec de ces négociations, le Royaume Uni resterait dans l’union douanière pour un temps déterminé.
Prochain vote le 27 février
Celui-ci en l'état ne satisfait ni les conservateurs les plus eurosceptiques, qui se refusent à l'idée de maintenir l'Irlande du Nord dans un statut particulier « pro-européen » en cas de no deal, et nécessitant l'accord de l'UE pour y mettre fin, ni les députés plus modérés sur la question du Brexit, qui ne souhaitent pas de faire de l’Irlande du Nord un cas à part susceptible de créer de nouvelles tensions politiques au Royaume-Uni.
Après un nouveau désaveu la semaine dernière devant la Chambre des communes, Theresa May doit revenir devant les parlementaires britanniques le 26 février pour un nouveau vote le 27 février. Elle dispose d’une semaine pour parvenir à un terrain d’entente avec Bruxelles qui puisse convenir au Parlement britannique tout en « respectant les fondamentaux convenus avec Bruxelles », a encore prévenu Margaritis Schinas.
Devant cette quadrature du cercle, la perspective d’un no-deal paraît de plus en plus plausible pour les observateurs. Et c’est sans doute sur cette menace d’un scénario du pire et que Theresa May espère arracher un vote en faveur de son accord avec Bruxelles. Du côté de Wall Street, les analystes restent divisés sur la tournure que prendra les événements. Certains anticipent notamment l’organisation d’un second référendum.
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