Brexit : Londres peine à s’accorder avec Bruxelles
En déplacement à Bruxelles hier, le ministre chargé du Brexit, Stephen Barclay, et le procureur général britannique Geoffrey Cox ont échoué à s’entendre avec Michel Barnier.
Les discussions entre les représentants britanniques et le négociateur en chef européen ont tourné cours mardi au bout de trois heures, mais devraient reprendre aujourd’hui « entre des subalternes », indique Reuters.
Stephen Barclay et Geoffrey Cox s’étaient rendu à Bruxelles hier afin d’obtenir des modifications à l’accord de sortie du Royaume-Uni qui a été rejeté par le Parlement britannique.
Londres tente de convaincre l’Union européenne de revoir les conditions du « backstop irlandais », auxquelles s’opposent une majorité de députés britanniques. Le Royaume-Uni souhaite obtenir des concessions juridiques afin que la période de transition du backstop, pendant laquelle Londres resterait dans l’union douanière, ne soit pas théoriquement « indéfinie ».
Mais l’Europe reste ferme sur cette question : elle rejette toute possibilité de sortie unilatérale du « backstop », et toute limite dans le temps au dispositif.
Un ministre britannique avait indiqué hier à l’agence Reuters que Cox proposerait probablement l’ajout d’un addenda au texte initial, espérant ainsi convaincre les députés britanniques les plus eurosceptiques que l’engagement du « backstop » ne sera ainsi pas ad vitam aeternam. Pour l’heure, aucun compromis ne semble encore se dessiner à 23 jours du Brexit.
La Première ministre Theresa May devrait se déplacer à Bruxelles dans les prochains jours pour poursuivre les négociations, et présenter la nouvelle mouture de l’accord lundi prochain, avant le vote de mardi, indique Bloomberg
Trois votes possibles au Parlement britannique
L’issue de ces négociations entre Bruxelles et Londres sera soumise au vote des parlementaires le 12 mars prochain.
- Si Theresa May n’obtient pas une majorité de soutiens devant la Chambre des Communes (probable), un nouveau vote sera organisé le lendemain, le 13 mars, où les députés devront dire s’ils souhaitent quitter l’UE sans accord ;
- Si une majorité de MPs rejette le scénario du no-deal (très probable), Theresa May leur soumettra alors le 14 mars une proposition de report « limité » du Brexit, normalement acté pour le 27 mars.
Une majorité toujours manquante
D’après Bloomberg, le conservateur Julian Smith aurait indiqué au cabinet de la Première ministre britannique qu’il n’était pas certain d’obtenir suffisamment de voix en faveur de l’accord de sortie renégocié qui sera présenté le 12 mars.
Julian Smith estime que ce rejet entraînerait le Parlement britannique à se prononcer en faveur d’un report de la date du Brexit, un premier pas, à ses yeux, vers le maintien du Royaume-Uni au sein de l’union douanière.
Au sein du Labour, le principal parti d’opposition que le gouvernement espérait rallier face à la menace d’un no-deal, un nombre très restreint de MPs devrait soutenir l’accord de sortie de Theresa May.
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