Données économiques France : le PIB ralentit légèrement au 2e trimestre, la consommation des ménages marque le pas
A +0,2% au deuxième trimestre 2019, selon l’Insee, la croissance du produit intérieur brut français a de nouveau ralenti, après avoir progressé de 0,3% au 1er trimestre et de 0,4% au dernier trimestre 2018. L’acquis de croissance 2019 se situe pour l’heure à +1% - sous les objectifs du gouvernement français à +1,4% - et les anticipations du FMI et de la Banque de France, à +1,3%.
Le tassement de la croissance française sur la période avril-juin traduit un ralentissement des dépenses de consommation des ménages (qui progressent en volume, à +0,2%, deux fois moins vite qu’au 1er trimestre) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) accélère nettement (+0,9%), relève l’Insee.
La consommation des ménages marque le pas dans les biens, et décélère dans les services, principalement dans les dépenses d’hébergement-restauration, potentielle conséquence du mouvement des Gilets Jaunes. En matière de FBCF, les investissements des entreprises se sont nettement redressés (+1,2% après +0,7%), à la faveur d’un rebond des dépenses dans l’information-communication et les services aux entreprises. Ceux des ménages affichent une petite hausse.
Effet nul du solde extérieur
Le solde extérieur n’a apporté aucune contribution – positive ou négative – à la variation du PIB sur cette période. Les importations ralentissent nettement à +0,1% après +1,1% tandis que les exportations se maintiennent à +0,2% - les échanges commerciaux semblant avoir été épargnés à ce stade par l’impact du regain des tensions commerciales internationales.
Côté production, celle totale de biens et services se maintient à +0,4%, à la faveur d’une croissance des services (+0,5%) tandis que celle des biens apparaît stagnante. Sans surprise, la production manufacturière décroche de 0,4%, particulièrement impactée par deux segments d’activité : les raffineries (l’une d’elle était en maintenance, précise l’Insee) et les matériels de transport.
Enfin, les variations de stocks contribuent négativement à la croissance ce trimestre (-0,2%) alors qu’elles y avaient participés de +0,3% sur la période janvier-mars.
Baisse des dépenses de consommation des ménages en juin
L’Insee a également publié l’état des dépenses de consommation des ménages en biens au mois de juin, en berne de -0,1% en volume après +0,3% en mai. Si celle des biens fabriqués augmente de 0,7%, celle de l’énergie de +0,2% (en raison d’un mois de mai plus frais que la moyenne), celle de l’alimentaire est en nette baisse, à -1,1% - tant sur les biens issus de l’agriculture (fruits et légumes frais) que sur les aliments transformés.
Pour leur part, les dépenses de consommation des biens fabriqués ont été portées par les biens durables (et en particulier les matériels de transport). L’habillement progresse de 0,7%, tout comme la catégorie « autres biens fabriqués » dans lesquels on retrouve l’hygiène, les parfums et les médicaments. En matière d’énergie, La hausse des dépenses en carburants (+2,9 %) est partiellement compensée par la diminution de la consommation de gaz et d’électricité (–2,1 %).
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