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Vaste réorganisation des activités de Ford en Europe
Le constructeur américain a annoncé aujourd’hui une réorganisation de ses activités en Europe ainsi que le lancement de consultations avec les partenaires sociaux au sein de ses sites les plus en difficulté. Ces consultations aboutiront à des suppressions d’emplois dont le nombre n'a pas été communiqué.
Ford a pour objectif "de réduire ses coûts de main-d’œuvre, autant que possible, à travers des départs volontaires en Europe et va travailler étroitement avec les partenaires sociaux et les autres parties prenantes pour atteindre cet objectif " indique le groupe dans un communiqué publié aujourd’hui. "L’amélioration des coûts structurels sera soutenue par une réduction des emplois excédentaires à travers toutes les fonctions", précise le communiqué.
Emprunt à d’importantes difficultés sur le Vieux Continent où il emploie 53 000 personnes, Ford avait déjà annoncé en octobre 2018, la fermeture de son usine de boîtes de vitesse à Blanquefort d’ici à l’été prochain, supprimant quelque 850 emplois directs.
Rejetant l’offre de reprise du groupe Belge Punch au profit d’un plan social, cette décision avait été vivement condamnée par la classe politique française, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, la jugeant « inacceptable ». En décembre, le ministre de l’Economie a lancé l’idée d’un éventuel rachat de l’usine par l’Etat dans l’objectif de la revendre ensuite au repreneur belge.
En Allemagne, Ford a par ailleurs engagé des discussions afin de cesser la production de C-Max et Grand Max à Sarrelouis, un site situé près la frontière française. En quête d'une meilleure compétitivité, le groupe pourrait par ailleurs bientôt annoncer une alliance avec le géant du secteur allemand, Volkswagen, sur un certain nombre de domaines comme les véhicules utilitaires et électriques, selon une source de l'AFP.
Jaguar Land Rover va supprimer 10 % de son effectif
Le constructeur anglais Jaguar Land Rover prévoit pour sa part la suppression de 4500 emplois dans le monde, représentant plus de 10 % de son effectif. Cette restructuration d’envergure, révélée par la BBC, devrait principalement concerner le Royaume-Uni, où la filiale de Tata Motors compte 42 500 salariés. Elle s’inscrit dans un plan de relance de 2,5 milliards de livres sur deux ans annoncé l’année dernière.
Les principales raisons évoquées pour justifier ces suppressions d'emploi sont l’érosion des ventes de ses véhicules diesel ainsi que des inquiétudes relatives à l’économie britannique post-Brexit.