CAC 40 : la bourse de Paris ouvre quasi-stable après la Fed
La bourse de Paris ouvre ce matin en très léger retrait à 5762 points, au lendemain d'une nouvelle baisse des taux d'intérêts américains.
Hier soir, la Fed a décidé d’abaisser pour la troisième fois de l’année ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base (désormais à 1,5-1,75%) et laissé entendre qu’elle ferait une pause dans les modifications du niveau de ces taux. Son président, Jerome Powell, a tenu un discours plutôt optimiste sur les perspectives de la conjoncture des Etats-Unis, en indiquant que l’évolution des risques pesant sur la croissance s’orientaient « positivement ». Les injections de liquidités de la réserve fédérale sur le marché monétaire américain se poursuivront au moins jusqu’à la fin du mois de janvier 2020, a-t-elle par ailleurs précisé.
Facebook parasité par une décision de Twitter
Facebook et Apple ont publié des résultats trimestriels au-delà des attentes. Le premier comptabilise 2,45 milliards d’utilisateurs mensuels actifs sur au moins une de ses plateformes (Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger), un chiffre en progression de 8% sur un an. Son chiffre d’affaires a bondi de 29%. Le groupe de Mark Zuckerberg table sur une progression de 20 à 25% pour son 4e trimestre. Son bénéfice a atteint 2,12 dollars par action, au-dessus du consensus qui anticipait 1,91 dollar par action.
La présentation de ces résultats a été par ailleurs parasitée par une annonce du patron de Twitter, Jack Dorsey, qui a déclaré qu’il ne diffuserait plus aucune publicité à caractère politique. Son concurrent de Facebook, entaché sur le sujet de l’influence politique par l’affaire Cambridge Analytica, a plaidé pour la liberté d’expression en ligne. La semaine dernière, Mark Zuckerberg avait été auditionné par le Congrès américain, une session au cours de laquelle il avait été invité par les députés présents à renforcer significativement sa politique de lutte contre les fakes news en amont des futures élections présidentielles américaines.
Apple confiant pour la fin de l’année
Concernant Apple, la firme à la pomme a dévoilé hier soir des prévisions de ventes pour le dernier trimestre de l’année, particulièrement stratégique, supérieures aux attentes de Wall Street, une confiance fondée sur les bonnes performances de l’iPhone 11 conjuguées à la progression des ventes d’accessoires et de services. Le groupe anticipe des ventes allant de 85,5 milliards à 89,5 milliards de dollars au cours du trimestre qui s’achèvera en décembre, soit une moyenne de 87,5 milliards de dollars se situant au-delà des attentes des analystes (86,9 milliards), selon les données IBES de Refinitiv. A Wall Street, l’action progressait de 2% environ, à 247,50 dollars, dans les échanges post-clôture. Durant le trimestre courant jusqu’en septembre, les ventes d’iPhones ont généré 33,36 milliards de dollars, un chiffre là encore supérieur aux attentes des analystes (32,42 milliards de dollars).
Les ventes d’iPhones ont toutefois décru pour le quatrième trimestre consécutif par rapport aux mêmes périodes l’année précédente. Les prévisions pour le trimestre suivant laissent penser qu’Apple espère enrayer la tendance grâce à sa politique de baisse du prix de nombreux smartphones.
L’iPhone 11, dévoilée en septembre, a ainsi été mis en vente à 699 dollars, soit 50 dollars de moins que son prédécesseur, le XR, au moment de son lancement.
Négociations commerciales et ralentissement asiatique
Sur le dossier commercial, les délégations au commerce chinoises et américains s’entretiendront vendredi par téléphone pour la poursuite de leurs négociations. Malgré la suspension du sommet de l’Apac au Chili en novembre prochain, où Donald Trump et Xi Jinping devaient a priori signer la première phase de leur accord commercial, Washington a assuré que cet événement n’impacterait pas le calendrier de ces négociations.
A Tokyo, la Banque du Japon a décidé de laisser inchangée sa politique monétaire mais elle a surtout indiqué qu’elle pourrait à l’avenir pousser davantage les taux d’intérêt en territoire négatif face aux risques pesant sur l’économie japonaise. En Chine, les signes d’essoufflement de l’économie se poursuivent. Son PMI des services est tombé à un plus bas de trois ans et demi (52,8 en octobre après 53,7 le mois précédent) tandis que le PMI de l’activité manufacturière enregistre son sixième mois consécutif de contraction, tombé à 49,3 après 49,8 en septembre.
Economie européenne
Ce matin, plusieurs statistiques économiques ont été publiées en zone euro. En France, l’inflation est toujours inexistante mais la contraction des prix a décéléré au mois d’octobre, à -0,1% en mensuel, contre -0,3% en septembre. Sur l’année, les prix à la consommation (IPC) ont progressé de 0,7%.
En Allemagne, les ventes au détail enregistrent une hausse timide de 0,1% en septembre, alors que le consensus des analystes anticipait une progression de 0,3%. En annuel, elles prennent 3,4% contre 3,% précédemment.
En Espagne, la croissance du PIB atteint 2% au 3e trimestre, selon les données préliminaires, à un rythme similaire à celui du 2e trimestre.
Les valeurs à suivre sur le CAC 40
Peugeot : le conseil d’administration de PSA a donné son feu vert hier soir à la fusion avec Fiat-Chrysler, selon l’AFP. Le capital serait partagé à 50/50 entre les deux groupes. La gouvernance serait composée de 11 personnes, 6 côté français, 5 côté américain.
BNP Paribas a fait état ce matin de résultats supérieurs aux attentes au troisième trimestre grâce notamment à la performance de ses activités de banque de financement et d’investissement. Son résultat net a atteint 1,938 million d’euros, en repli de plus de 8% du fait d’une base de comparaison défavorable liée à une plus-value de cession enregistrée dans les comptes l’an dernier. Retraité de la plus-value réalisée sur la cession d’une participation dans First Hawaiian Bank, son résultat net ressort en hausse de 3,4%.
Sanofi a confirmé hier soir sa prévision de croissance du résultat net par action (BNPA) pour 2019, après avoir enregistré des bénéfices et des revenus en hausse au troisième trimestre. Sur cette période, son BNPA a progressé de 4,3% en données publiées à 1,92 euros. Son CA a crû de 1,1% à 9,5 milliards d’euros, porté par sa filiale Genzyme (+19,5%). Les vaccins en revanche ont baissé de 9,8%, en raison du décalage de livraison de ceux contre la grippe aux Etats-Unis.
Safran a confirmé ses perspectives pour l’année 2019, fort d’un chiffre d’affaires de 6,1 milliards d’euros au 3e trimestre, en hausse de 14% en données publiées sur un an et de 9,8% en organique, au-dessus du consensus des analystes FactSet. L’équipementier aéronautique a indiqué que sa coentreprise avec General Electric avait livré 455 moteurs LEAP sur cette période (dont les modèles « 1B » équipent les 737 Max de Boeing actuellement immobilisés), et qu’il visait 1800 moteurs produits sur l’année 2019. Il vise un flux de trésorerie entre 50% et 55% de son résultat opérationnel courant si le 737 Max est remis en service avant la fin de l’année. Dans le cas contraire, il table sur un flux représentant moins de 50%.
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