Feu vert de Bruxelles pour poursuivre les négociations sur le Brexit, la livre poursuit son envolée
Update - 14h45
A 20 jours du Brexit, le Royaume-Uni et l’Union européenne veulent croire qu’ils puissent encore parvenir à un accord.
C’est en tous les cas ce que semblent interpréter les cambistes du cable, dont le cours continue de bondir ce vendredi à l’issue d’une rencontre entre Michel Barnier, en charge des négociations sur le Brexit, et son homologue britannique Stephen Barclays, en préparation du crucial sommet européen et 18 et 19 octobre.
Le président du Conseil européen Donald Tusk, qui s’est adressé à la presse depuis la Chypre, a déclaré que « le Royaume-Uni n’a pas encore présenté de proposition réaliste sur laquelle travailler » mais qu’il a reçu « des signaux prometteurs de la part de Leo Varadkar (le Premier ministre de la République d’Irlande) qu’un accord est possible. Même la chance la plus faible doit être exploitée. Un Brexit sans deal ne sera jamais le choix de l’Union européenne » a-t-il assuré.
Feu vert pour un tunnel de négociations
Ce début d’après-midi, les agences de presse Bloomberg et Reuters rapportent que Michel Barnier a donné son feu vert à une poursuite des négociations avec Londres en « tunnel », un processus de discussion tenu en comité restreint et sous le secret, sans support de communication écrit ni points de presse.
Vers 14h30, la livre poursuit son envolée, elle s’apprécie de 0,49% face au dollar, et de 0,96% face à l’euro. Elle s’échange 1,2502 dollars, au-dessus des 1,2601, au plus haut depuis le 1er juillet, et 0,8765£ pour un euro, un niveau qu’elle n’avait pas atteint depuis le 15 mai.
Jeudi, le cours de la monnaie britannique s’était déjà fortement apprécié sur l’espoir donné par Boris Johnson et Leo Varadkar dans un communiqué conjoint. « Le Premier ministre et le Taoiseach ont convenu qu’ils pouvaient voir un chemin vers un possible accord ». Dans une conférence de presse, le responsable irlandais a même déclaré que cet accord pourrait être trouvé d’ici au 31 octobre, deadline du Brexit.
“Quo vadis ?”
Il y a deux jours, Donald Tusk avait fait une nouvelle démonstration de son franc-parler dans un tweet adressé au Premier ministre britannique : « Ce qui est en jeu, ce n’est pas de gagner au jeu des accusations. Mais le futur de l’Europe et du Royaume-Uni tout comme la sécurité et les intérêts de nos peuples. Vous ne voulez pas d’un accord, vous ne voulez pas d’extension [du Brexit], vous ne voulez pas [le] révoquer, quo vadis ? »
Les relations entre Bruxelles et Londres ont été très tendues ces dernières semaines, alors que le premier réclame depuis le début du mois de septembre des propositions concrètes relatives à une alternative au « backstop », le filet de sécurité qui vise à éviter le retour d’une frontière physique entre les deux Irlande prévu dans l’accord initial, et auquel est farouchement opposé Boris Johnson.
Le blocage du backstop
Au début du mois, le chef du gouvernement avait formulé une première proposition, vite battue en brêche par l'Irlande. Baptisée « Deux frontières pour quatre ans », celle-ci visait à laisser l’Irlande du Nord dans une « relation spéciale » avec l’UE mais elle avait été froidement accueillie par l’UE dans la mesure où elle instaurerait en pratique des contrôles physiques aux frontières, qui ont disparu depuis les accords de paix de 1998.
Le Premier ministre de la République d’Irlande, Simon Coveney, avait déclaré que cette alternative « n’en était pas une », mais « un mauvais départ ». « Il est temps que l’Union européenne reçoive une proposition sérieuse de la part du Royaume-Uni, si l’on veut trouver un accord avant la fin octobre. L’Irlande du Nord et la République d’Irlande méritent mieux que cela », avait-il ajouté.
Depuis, peu d’informations ont filtré sur la nature de l’avancée de ces négociations. D’après la chaîne d’informations Sky News, un « accord de libre-échange limité » entre Londres et Bruxelles aurait été évoqué.
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