Top 10 des matières premières à surveiller pour juillet 2024
Les prix des matières premières peuvent être exceptionnellement volatils, créant des opportunités pour les investisseurs. Voici notre top 10 des matières premières à suivre pour le mois de juillet 2024.
Perspectives du marché des matières premières en 2024
Au cœur des défis géopolitiques et économiques majeurs, les marchés des matières premières suscitent un vif intérêt de la part des traders et des investisseurs. Cet engouement s'explique par l'importante volatilité des cours, génératrice d'opportunités multiples.
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Malgré les incertitudes, les prix des matières premières devraient se stabiliser en 2024. La Banque mondiale prévoit une légère baisse jusqu'en 2025, mais les niveaux resteront au-dessus de ceux prépandémie.
Les tensions en Europe et au Moyen-Orient ont affecté le prix du pétrole et de l'or, tandis que les inquiétudes d'approvisionnement ont soutenu le cours du cuivre. Une baisse est prévue cette année, mais les risques géopolitiques, climatiques et économiques pourraient exercer une pression à la hausse.
Le pétrole a baissé en raison de la faible croissance mondiale. L'OPEP+ maintient sa production limitée jusqu'au troisième trimestre 2024, mais l'assouplissement prévu en octobre devrait améliorer l'approvisionnement d'ici 2025 et faire baisser les prix.
L'essor des véhicules électriques en Asie-Pacifique, Europe occidentale et Amérique du Nord contribuera aussi à réduire la consommation de pétrole.
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Les marchés des matières premières ont continué à fluctuer en juin 2024. Une forte baisse des métaux de base a suivi la hausse spéculative du mois de mai 2024. L'indice NAB des prix des matières premières non agricoles a reculé au deuxième trimestre 2024, perdant environ 7 % en dollars américains par rapport au trimestre précédent. La faiblesse des matières premières sidérurgiques a surpassé les hausses de l'or, des métaux de base et de l'énergie.
La demande intérieure chinoise reste modérée, l'activité économique des pays développés est freinée par des politiques monétaires strictes, et les tensions commerciales s'intensifient.
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D'après la Banque Mondiale, en juin 2024, les prix énergétiques ont progressé de 1,1 %, tirés par le gaz naturel (+9,9 %). Les produits non énergétiques ont baissé de 1,3 %, et les denrées alimentaires de 2,5 %. Les matières premières sont restées stables (+0,2 %), alors que les boissons ont augmenté de 8,5 %. Les engrais ont connu une hausse marquée de 9 %. Les métaux ont chuté de 4,5 %, avec des baisses notables pour le nickel (-10,7 %), le minerai de fer (-9,6 %) et le zinc (-5,1 %).
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Top 10 des matières premières à surveiller pour juillet 2024
Voici notre top 10 des matières premières à suivre pour le mois de juillet 2024 :
Pétrole brut
Le pétrole brut est une matière première hautement liquide dont le prix fluctue au gré de l'offre et de la demande. Cette dernière est particulièrement influencée par certains pays émergents tels que la Chine et l'Inde, dont les économies connaissent une croissance soutenue.
L'OPEP maintient ses prévisions d'une forte hausse de la demande pétrolière mondiale en 2024, prévoyant une consommation élevée de carburant cet été. Elle anticipe une augmentation de 2,25 millions de barils par jour (bpj) en 2024 et de 1,85 million de bpj en 2025. L'organisation a également prolongé sa réduction de production de 2,2 millions de bpj jusqu'à fin septembre 2024, prévoyant de l'éliminer progressivement dès le mois d’octobre.
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D'après l'EIA, les réserves de pétrole brut aux États-Unis ont baissé de 3,444 millions de barils dans la première semaine du mois jusqu'au 5 juillet, dépassant les prévisions d'une baisse de 3,0 millions de barils. L'EIA prévoit que la demande mondiale de pétrole atteindra 104,7 millions de barils par jour (b/j) en 2025, légèrement au-dessus de l'offre prévue de 104,6 millions de b/j, suggérant un déficit à venir.
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Gaz naturel
Le gaz naturel est une énergie fossile composée principalement de méthane, ainsi que de petites quantités de liquides de gaz naturel, de dioxyde de carbone et de vapeur d'eau. Cette ressource est utilisée à la fois comme combustible et comme matière première dans la fabrication de matériaux et de produits chimiques.
Le contrat à terme sur le gaz naturel, négocié à la division NYMEX en unités de 10 000 millions de British Thermal Units (mmBtu), sert de référence de prix à l'échelle nationale. Les États-Unis occupent la première place mondiale en termes de production de gaz naturel, suivis par la Russie.
Après une forte baisse au premier trimestre 2024 due à un hiver clément, les prix du gaz naturel ont rebondi mi-juin. Fin juin, les prix aux États-Unis et en Europe étaient respectivement 80 % et 25 % plus élevés que leur moyenne de mars.
En Europe, des pannes récentes ont alimenté la hausse des prix. La Banque mondiale prévoit un prix moyen de 6 dollars pour le gaz naturel américain en 2024. En Europe, les prix devraient atteindre 28 dollars en 2024, contre 40 dollars en 2022. Pour le GNL, la banque anticipe 15,90 dollars en 2024, contre 18,40 dollars en 2023.
Les contrats à terme sur le gaz naturel américain sont restés stables sous 2,4 $/MMBtu, près d'un plus bas de sept semaines, les craintes sur l'impact de l'ouragan Beryl sur les installations de GNL s'étant apaisées.
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Or au comptant
Les principales places boursières où s'échange l'or sont le marché de gré à gré (OTC) de Londres, le marché à terme américain (COMEX) et le Shanghai Gold Exchange (SGE). Les plus grands producteurs mondiaux d'or sont, dans l'ordre, la Chine, l'Australie, les États-Unis, l'Afrique du Sud, la Russie, le Pérou et l'Indonésie.
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L'or, souvent perçu comme une "valeur refuge", devient un investissement particulièrement attractif en périodes d'incertitude politique et économique. À l'échelle mondiale, la consommation d'or se répartit principalement entre la joaillerie (50 %), les investissements (40 %) et les applications industrielles.
L'or a atteint un nouveau sommet en dépassant les 2 380 dollars l'once au début du mois de juillet 2024, une performance remarquable qui attire l'attention des marchés financiers. Cette hausse intervient dans un contexte où les investisseurs scrutent avec attention les prochaines données de l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) américain. Ces chiffres sont particulièrement attendus car ils pourraient fournir des indications précieuses sur le calendrier et l'ampleur des futures réductions des taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine.
Parallèlement à cette évolution des prix, le World Gold Council a rapporté une tendance positive pour les ETF (fonds négociés en bourse) liés à l'or. En effet, juin a marqué le deuxième mois consécutif d'afflux de capitaux vers ces produits financiers à l'échelle mondiale. Cette dynamique a été principalement alimentée par la performance impressionnante des fonds cotés en Europe et en Asie, soulignant l'attrait croissant de l'or comme valeur refuge dans ces régions.
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Cuivre
Le cuivre occupe la troisième place parmi les métaux les plus utilisés à l'échelle mondiale. Le Chili assure plus d'un tiers de la production cuprifère internationale, devançant le Pérou, la République démocratique du Congo, la Chine, les États-Unis, l'Australie, l'Indonésie, la Zambie, le Canada et la Pologne. Les principaux importateurs de cuivre sont, quant à eux, la Chine, le Japon, l'Inde, la Corée du Sud et l'Allemagne.
Les contrats à terme sur le cuivre ont atteint un équilibre autour de 4,57 dollars la livre début juillet 2024, reflétant les inquiétudes persistantes concernant la demande chinoise, le pays étant le plus grand consommateur mondial.
Les récentes statistiques économiques chinoises ont révélé une demande toujours faible, ce qui pèse sur le marché. Dans ce contexte, les investisseurs portent une attention particulière à une réunion politique majeure prévue la semaine prochaine, espérant y déceler des indices d'un renforcement du soutien à l'économie.
Cette situation illustre l'influence considérable de la Chine sur le marché mondial du cuivre et souligne l'importance des politiques économiques chinoises pour les perspectives du métal rouge. Les acteurs du marché restent donc en alerte, scrutant tout signe d'amélioration de la demande ou d'intervention gouvernementale qui pourrait influencer les cours du cuivre.
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Les chiffres publiés par le London Metal Exchange ont révélé une hausse significative des stocks de cuivre, qui ont progressé de 4 450 tonnes pour atteindre un total de 195 475 tonnes. Ce niveau n'avait pas été observé depuis octobre 2021, marquant ainsi un point culminant dans les réserves récentes.
Cette augmentation ne se limite pas à un seul marché. En effet, les entrepôts situés en Corée du Sud et à Taiwan, qui sont des destinations privilégiées pour les exportations de cuivre en provenance de Chine, ont également enregistré une augmentation notable de leurs stocks.
Cette accumulation généralisée des réserves de cuivre pourrait être interprétée comme un signe de ralentissement de la demande ou comme une stratégie d'anticipation face aux incertitudes du marché. Elle souligne l'interconnexion des marchés asiatiques du cuivre et pourrait avoir des implications importantes pour les prix et les flux commerciaux futurs de ce métal essentiel.
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Platine
Le platine fait partie des métaux les plus rares au monde et est principalement utilisé dans la production de pots catalytiques automobiles, dans les raffineries de pétrole et dans l'industrie chimique et électrique. L'Afrique du Sud représente 80 % de la production, suivie par la Russie et l'Amérique du Nord. Le platine est principalement négocié sur le New York Mercantile Exchange, le Tokyo Commodity Exchange et le London Bullion Market.
Les cours du platine ont fléchi jusqu'à 1 000 dollars l'once, après avoir touché un pic mensuel à 1 030 dollars le 5 juillet, suivant la tendance baissière des métaux précieux. Les derniers indicateurs ont révélé une poursuite du déclin de la demande manufacturière chinoise à la fin du deuxième trimestre 2024, conséquence d'un repli de l'activité industrielle dans le premier pays consommateur de platine au monde.
En plus de ces signaux négatifs concernant la demande industrielle, la part grandissante des véhicules à énergies alternatives sur les principaux marchés automobiles mondiaux diminue le besoin en platine pour les pots catalytiques des moteurs thermiques. Cette évolution exerce également une pression à la baisse sur les prix du métal.
Cette situation met en lumière la vulnérabilité du marché du platine face aux changements de la demande industrielle chinoise et aux mutations du secteur automobile mondial. Elle souligne aussi les défis auxquels le platine est confronté dans un contexte de transition énergétique et de transformation des technologies de transport.
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Aluminium
L'aluminium est un métal blanc argenté qui est largement utilisé dans les applications aérospatiales, les emballages, les automobiles et les wagons de chemin de fer ainsi que comme matériau de construction. Les plus grands producteurs d'aluminium sont : The Aluminium Corporation of China (Chalco), Alcoa et Alumina Ltd, Rio Tinto d'Australie, UC Rusal de Russie, Xinfa de Chine, Norsk Hydro ASA de Norvège et South 32 d'Australie.
Les contrats à terme sur l'aluminium ont connu une légère hausse, dépassant les 2 550 dollars la tonne. Cette progression intervient après une période de relative stabilité autour des 2 500 dollars depuis la deuxième quinzaine de juin 2024.
Un facteur clé de cette évolution réside dans les conditions météorologiques en Chine. Des précipitations importantes dans la province du Yunnan, centre névralgique de la production d'aluminium du pays, ont eu un impact positif sur la disponibilité de l'énergie hydroélectrique. Cette amélioration a permis aux fonderies locales de réactiver une partie de leur capacité de production jusqu'alors inutilisée.
Cette situation met en lumière l'interdépendance entre les conditions climatiques, la production d'énergie et l'industrie de l'aluminium en Chine. Elle souligne également l'influence considérable que peuvent avoir les événements locaux en Chine sur les marchés mondiaux des matières premières, étant donné le rôle prépondérant du pays dans la production mondiale d'aluminium.
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Riz
Le plus grand exportateur de riz est l'Inde, qui représente environ 40 %, suivi du Vietnam, de la Thaïlande, du Pakistan et des États-Unis. Le plus gros consommateur de riz est la Chine, suivie de l'Inde, de l'Indonésie, du Bangladesh et du Vietnam. Les contrats à terme sur le riz brut sont négociés au Chicago Board of Trade (CBOT). L'unité contractuelle standard est de 2 000 quintaux (CWT), soit l'équivalent de 91 tonnes métriques.
Les cours du riz ont enregistré une baisse de 0,32 USD/CWT, soit 1,80 %, depuis le début de l'année 2024. Cette évolution est basée sur les transactions d'un contrat sur différence (CFD) qui suit le marché de référence pour cette denrée alimentaire essentielle.
Cette baisse modérée depuis le début de l'année 2024 pourrait refléter divers facteurs, tels que les conditions de l'offre et de la demande mondiales, les politiques agricoles des principaux pays producteurs, ou encore les conditions météorologiques dans les régions de culture. Il est important de surveiller ces évolutions, car le riz est un aliment de base pour une grande partie de la population mondiale, et ses variations de prix peuvent avoir des implications significatives sur la sécurité alimentaire et l'économie de nombreux pays.
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Huile de palme
L'huile de palme brute est une huile végétale principalement utilisée dans les aliments transformés. L'Indonésie et la Malaisie constituent 85 % de l'approvisionnement mondial en huile de palme, suivies par le Nigeria, la Thaïlande et la Colombie. La taille du contrat est de 25 tonnes et il est négocié à Bursa Malaisie.
Les chiffres publiés par l'organisme de régulation du secteur ont révélé que les stocks d'huile de palme en juin 2024 ont atteint leur plus haut niveau en quatre mois, s'établissant à 1,83 million de tonnes. Le Malaysian Palm Oil Board (MPOB) a expliqué cette augmentation des stocks par une baisse plus importante des exportations par rapport à la production.
En effet, les exportations d'huile de palme ont chuté de 12,82 % par rapport à mai, atteignant 1,21 million de tonnes le mois dernier. Parallèlement, la production d'huile de palme brute a diminué de 5,23 %, s'établissant à 1,62 million de tonnes.
Malgré ces baisses, le MPOB prévoit que la demande des principaux acheteurs, la Chine et l'Inde, restera soutenue à court terme. Des estimations récentes indiquent que les achats d'huile de palme par l'Inde pourraient atteindre 850 000 tonnes en juillet 2024, en prévision des prochaines festivités, après avoir culminé à 788 000 tonnes en juin, un record sur six mois.
Cette situation met en lumière la complexité du marché de l'huile de palme, où les fluctuations de la production et de la demande peuvent avoir des impacts significatifs sur les stocks et les prix. Elle souligne également l'importance des marchés chinois et indien dans la dynamique globale de ce secteur.
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Coton
Le coton demeure la fibre naturelle la plus employée mondialement dans l'industrie vestimentaire. La Chine et l'Inde se positionnent comme les principaux producteurs, suivies par les États-Unis, le Pakistan, le Brésil, l'Australie et l'Ouzbékistan. Les États-Unis maintiennent leur statut de premier exportateur, représentant 40 % des exportations mondiales de coton.
Sur les marchés financiers, les contrats à terme sur le coton américain s'échangeaient aux alentours de 66 cents la livre, frôlant ainsi leur niveau le plus bas depuis juillet 2020. Cette baisse significative s'explique principalement par deux facteurs : d'une part, la chute des cours du pétrole, et d'autre part, des conditions météorologiques particulièrement favorables à la culture du coton.
Cette situation illustre la sensibilité du marché du coton aux fluctuations des prix de l'énergie, ainsi qu'aux aléas climatiques. Elle souligne également l'importance des États-Unis dans le commerce mondial du coton, malgré leur position de troisième producteur. Ces bas prix pourraient avoir des répercussions sur l'ensemble de la chaîne de valeur textile, des agriculteurs aux fabricants de vêtements.
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En Inde, les prix du coton ont chuté à leur niveau le plus bas depuis deux ans, principalement en raison d'une demande atone sur les principaux marchés occidentaux. Cette baisse reflète les difficultés rencontrées par l'industrie textile indienne face à un ralentissement de la consommation mondiale.
Parallèlement, le rapport WASDE (World Agricultural Supply and Demand Estimates) le plus récent, publié par le ministère américain de l'Agriculture (USDA) pour la saison mondiale 2024/25, apporte un éclairage supplémentaire sur la situation du marché. Ce rapport fait état d'une augmentation de la production mondiale de 90 000 balles par rapport aux estimations de mai.
Fait intéressant, cette hausse de la production est entièrement attribuée à un seul pays : la Birmanie. L'augmentation s'explique par une extension des surfaces cultivées ainsi que par une amélioration des rendements dans ce pays.
Cette situation met en lumière la complexité du marché mondial du coton, où les tendances de la demande dans les pays consommateurs peuvent diverger des évolutions de la production dans les pays producteurs. Elle souligne également l'importance croissante de pays comme la Birmanie dans l'équilibre global de l'offre et de la demande de coton.
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Thé
Le thé, reconnu comme la deuxième boisson la plus consommée dans le monde après l'eau, est obtenu en infusant des feuilles séchées dans de l'eau chaude. Cette boisson se décline en une multitude de variétés, offrant une large gamme de saveurs et de couleurs, et est appréciée tant pour ses vertus récréatives que médicinales.
Sur le plan de la production mondiale, quatre pays se distinguent particulièrement : la Chine, l'Inde, le Kenya et le Sri Lanka. À eux seuls, ils représentent environ 75 % de la production globale de thé, soulignant ainsi leur rôle prépondérant dans ce marché.
Depuis le début de l'année 2024, le cours du thé a connu une hausse spectaculaire de 47,27 %. Cette progression est basée sur les transactions d'un contrat sur différence (CFD) qui suit le marché de référence pour cette denrée. Pour mettre cette évolution en perspective, il est intéressant de noter que le prix du thé a atteint son niveau historique le plus élevé en septembre 2020.
Cette augmentation significative des prix depuis le début de l'année 2024 pourrait refléter divers facteurs, tels que des changements dans l'offre et la demande mondiale, des conditions météorologiques affectant les récoltes, ou encore des évolutions dans les habitudes de consommation. Cette tendance mérite d'être suivie de près, car elle pourrait avoir des répercussions importantes sur l'industrie du thé et sur les consommateurs du monde entier.
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