Quels sont les meilleurs marchés à surveiller en 2022 ?
Passons en revue les principaux marchés à surveiller et ce qui nous attend sur les marchés des actions, du Forex et des matières premières.
Au sommaire de cet article :
Quels sont les principaux types de marchés à surveiller ?
Il existe une grande variété de marchés financiers à trader en 2022. Bien que la plupart d’entre eux soient très étroitement liés, ils possèdent tous des caractéristiques propres qui offrent des opportunités de trading uniques aux investisseurs. Il s'agit des marchés suivants :
Le marché des actions : dans lequel les actions des sociétés cotées en bourse sont émises, achetées et vendues
Le marché du Forex : dans lequel les investisseurs achètent, vendent, échangent et négocient des devises telles que le dollar américain, la livre sterling et l’euro
Le marché des matières premières : dans lequel les matières premières et les produits primaires comme le pétrole, l’or et les matières premières agricoles sont échangés
Le marché des obligations : dans lequel les titres de créance sont émis et négociés. Le marché des obligations est aussi connu sous le nom de marché de la dette ou du crédit
Le marché des produits dérivés : dans lequel ont lieu les transactions sur les instruments financiers qui puisent leur valeur des actifs sous-jacents. Il permet aux investisseurs de négocier sur une gamme d’actifs plus large, comme les taux d’intérêt ainsi que de se positionner sur la volatilité des marchés financiers.
Quelle évolution pour les principaux marchés financiers?
Plusieurs économies des pays industrialisés ont renoué avec le niveau pré-corona et certains marchés boursiers européens et américains ont atteint de nouveaux sommets au troisième trimestre 2021 grâce notamment aux différentes vagues d’investissements publics et privés en cours.
Nous assistons à une reprise économique mondiale qui offre une trajectoire dynamique et prometteuse qui laisse penser que l’année 2022 sera placée sous le signe des défis et des opportunités.
Le Fond monétaire international (FMI) prévoit une croissance de 4,9 % du PIB réel mondial (représentant plus de la moyenne quinquennale de 3,4 % enregistrée avant la pandémie) soutenue par une forte demande intérieure et par des politiques monétaires et budgétaires adaptées.
Les États-Unis devraient prendre la tête de la croissance mondiale avec 4,9 %, alors que la zone euro sera appelée à croître de 4,3 % . Le PIB réel de la Chine devrait afficher une saine progression de 5,7 % en 2022.
Certains investisseurs estiment cependant que cette reprise spectaculaire des marchés financiers peut être perturbée par certains facteurs à risques.
Au premier rang de ces risques, il y a bien entendu la Covid-19. L'augmentation des infections et l’apparition du variant Omicron qui a causé une chute des marchés boursiers en novembre 2021 nous montrent qu’on n’en a pas encore fini avec la crise liée au coronavirus. S’il est vrai qu’on assiste à un ralentissement sensible au niveau mondial, il existe toujours quelques endroits où le virus est particulièrement actif comme en Océanie, en Australie ou en Roumanie.
S’il est clair aujourd’hui qu’il n’est plus question d’appliquer une stratégie « zéro-Covid » du fait qu’il est difficile d’atteindre une immunité collective ou d’éradiquer complètement cette maladie, plusieurs pays à travers le monde optent pour une stratégie visant plutôt à « apprendre comment vivre avec le virus », comme nous le faisons avec la grippe.
L’autre facteur qui inquiète les places financières est le niveau de l’inflation élevé et la croissance économique qui ont atteint des sommets. L’inflation pourrait dépasser la cible de 2 % à court ou à moyen terme, et les prix vont continuer de grimper en 2022. Cette situation pousse certains investisseurs à craindre une remontée des taux d’intérêts et une politique monétaire moins accommodante de la part des banques centrales.
Certains investisseurs pensent que ces hausses de prix, qui seront passagères et non systémiques, vont se résoudre d’elles-mêmes au cours de l’année 2022 avec l’augmentation de l’offre, sans que les banques centrales n’aient à modifier leur politique monétaire.
Cette reprise sur les marchés financiers qui se constate déjà, et la forte volatilité qui s’ensuit représente de nombreuses opportunités (mais également plus de risques) pour trader sur les plus de 17 000 valeurs financières qu'IG met à votre disposition sur sa plateforme.
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Analysons quelques facteurs qui peuvent influencer le cours des marchés financiers en 2022 et que vous devrez surveiller de près :
Négocier les marchés financiers : les politiques protectionnistes et les guerres commerciales
Vous devez observer de près la hausse des politiques protectionnistes et des guerres commerciales, avec celle entre les États-Unis et la Chine au centre de l’attention. Leurs différends commerciaux ont causé une escalade des tensions entre les deux pays, qui ont tour à tour imposé des droits de douane sur les biens de chacun, mettant sous pression les deux économies et alimentant le ralentissement économique. À cela s'ajoute la montée du nationalisme dans certains pays occidentaux clés comme l’Allemagne, la France et l’Italie, ce qui menace de dégrader la nature des échanges internationaux actuels.
Les investisseurs négociant sur des marchés mondiaux, ou les professionnels tributaires des filières d’approvisionnement transfrontalières sont les premiers témoins des changements drastiques qui ont eu lieu cette année, et de leurs conséquences qui pourraient se prolonger jusqu’à l’année prochaine.
En plus de la trêve signée entre les deux nations en 2020, la Chine a su tirer un avantage de la pandémie pour accroître ses exportations vers les États-Unis, surfant sur la forte demande en produits médicaux et en matériel pour le télétravail, comme les ordinateurs. Les États-Unis par contre, qui vendent principalement à la Chine des appareils électroniques, des biens agricoles ou encore des équipements de transport ont vu leur dépendance aux produits chinois s’accentuer.
Des taux d’intérêt et une dette plus élevée en 2022 ?
Pour faire face à la pire récession de l’histoire moderne ainsi qu’à la dégradation du contexte économique et financier consécutive au choc sanitaire de la Covid-19, les banques centrales à travers le monde avaient dû abaisser leurs taux administrés en 2021.
L’inflation, qui touche plusieurs pays suite à l’augmentation des prix de l’énergie et des produits alimentaires, pourrait s’exacerber en 2022 et avoir des conséquences négatives sur les ménages dans les pays à faible revenu.
L’inflation de base des prix à la consommation, qui ne tient pas compte de l’inflation volatile de l’énergie et de l’alimentation, a connu une forte augmentation aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada. Elle a été moins soudaine dans la zone euro et très limitée en Chine, au Japon et en Indonésie.
Pour contrer ces pressions inflationnistes et faire face aux nouvelles interrogations autour du variant Omicron, les banques centrales ouvrent la porte à une hausse des taux d’intérêt en 2022. la Banque d’Angleterre a déjà adopté cette politique en faisant passer son taux directeur de 0,1 % à 0,25 %. Il faut toutefois noter que ces pressions varient d’un pays à l’autre, et les mesures doivent correspondre aux circonstances particulières de chaque économie.
Aux États-Unis par exemple, où les pressions inflationnistes touchent tous les secteurs et le produit intérieur brut est proche des niveaux d’avant la pandémie, la Fed penche pour une réduction de son programme de rachat d’actifs et une augmentation des taux directeurs. Le livret A, considéré comme le placement préféré des Français, pourrait prendre de la valeur en passant de 0,5 % à 0,7 ou 0,8 % au 1er février 2022.
Suivre le marché des obligations en 2022
Les émissions obligataires ont atteint 780 milliards d'euros en 2021 (à l’exception des émissions d’obligations de l'État et des organismes fédéraux US et émissions hypothécaires US), ce qui représente une augmentation de près de 90 % par rapport à 2020.
Cette solide croissance a été portée par une diversification des émissions obligataires dont plus de 60 % du volume provenait des émissions des « corporates ».
Les investisseurs optent pour un positionnement dans le secteur des obligations vertes, sociales ou durables qui devraient augmenter de 50 % en 2022 pour atteindre 1,2 trillion d'euros. Ces obligations sont actuellement considérées comme incontournables dans le marché à cause notamment des conséquences liées au changement climatique et aux effets de la pandémie de Covid-19.
Les émissions d’obligations vertes : qui représentent près de la moitié des émissions durables, ont atteint 1 000 milliards d'euros en septembre 2021, devraient s'accélérer de 25 % pour atteindre 500 milliards d'euros en 2022
Les obligations sociales : qui sont émises par les gouvernements et les supranationaux pour financer la reprise et soutenir les populations, ont connu une forte croissance pendant la pandémie de covid-19. Estimées à 25 milliards d'euros en 2021, ces obligations pourraient passer à 200 milliards d'euros en 2022
Les obligations durables : devraient aussi connaître une forte augmentation, passant de 55 milliards d'euros en 2021 à 200 milliards d'euros en 2022.
Si la part des émissions libellées en euros représente la moitié des émissions durables, elle devrait diminuer jusqu’à atteindre environ 45 %, alors que celle des émissions en dollars américains devraient dépasser 35 % en raison de l'évolution politique et réglementaire. Les obligations des marchés émergents peuvent aussi représenter une opportunité de portage supplémentaire en 2022.
Suivre le marché du Forex en 2022
Le marché du Forex, qui représente près de 5 milliards de dollars par jour, est considéré comme l’un des principaux marchés à suivre en 2022 avec la reprise de l’économie post-covid. Ainsi, si vous prévoyez d’investir dans le Forex en 2022, vous devez garder un œil sur l’évolution de l’actualité, notamment les annonces sur le PIB, l’inflation, l’emploi, etc.
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Dans le domaine du Forex, il existe plus de 100 paires de devises majeures et mineures qui peuvent être échangées. Parmi les devises à suivre, il y a le dollar américain, qui est impliqué dans au moins 88 % de toutes les transactions en devises. Cette devise est conservée par plusieurs nations comme monnaie de réserve sous clé en cas d’urgence. Raison de plus pour surveiller de près la santé de l’économie américaine, qui a un effet d’entraînement sur l’ensemble de l’économie mondiale.
En ce qui concerne la livre sterling et l’euro, les traders de Forex en 2022 doivent se méfier dans un contexte où les relations entre le Royaume-Uni et l’UE continuent d’évoluer. Plusieurs pays de l’Europe comme l’Espagne, l’Italie et la France qui utilisent l’euro ont aussi souffert de la crise sanitaire liée au coronavirus.
Le dollar canadien dépend beaucoup du dollar américain du fait que 75 % des exportations canadiennes sont destinées aux États-Unis, et 50 % des importations proviennent de ces derniers. C’est aussi le cas du dollar australien et de l’Australie, dont l’économie dépend essentiellement de la Chine (jusqu’à 30 % des exportations australiennes y sont destinées). Si vous souhaitez trader ces paires de devises, vous devez donc surveiller l’économie américaine et chinoise.
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Suivre le marché des actions en 2022
À la fin de l’hiver 2020, les bourses mondiales avaient connu une chute historique, à l’instar du CAC 40 qui perdait près de 35 % de sa valeur en une quinzaine de jours, ou encore des matières premières qui étaient en chute libre, avec le cours du pétrole qui passait de 65 dollars le baril à moins de 30 dollars suite au coronavirus.
Les marchés boursiers ont entamé leur remontée vers le 4ème trimestre 2020. Cette tendance, qui s’est accentuée en octobre et novembre à mesure que se précisait la possibilité de sortie d’un vaccin contre la covid-19, s’est confirmée en 2021 avec le déploiement des vaccins à travers le monde.
À la fin de l’année 2021, on constate que le PIB de plusieurs pays développés est revenu au niveau pré-corona, même s’il y a un risque d’inflation qui pèse sur les différents marchés financiers.
Dans ce contexte, les actions européennes évoluent à leur plus bas historique depuis 10 ans comparé aux actions des Bourses américaines. Les stratèges de la banque Morgan Stanley anticipent une année 2022 encore plus favorable aux actions, avec une hausse des indices boursiers estimée à 8 % dans les douze prochains mois.
Selon eux, il serait mieux d’éviter les investissements dans les sociétés qui peuvent voir leur marge se réduire à cause de l'inflation, et de privilégier les actions qui peuvent profiter de l'inflation ou qui peuvent résister à l'inflation grâce à leur « pricing power ».
Cette banque favorise les secteurs comme l'automobile, la banque, l'énergie, la construction, l'assurance, les médias, les mines, la santé et le transport. Le secteur bancaire également pourrait profiter de la remontée des taux et de la qualité des actifs. Plusieurs valeurs françaises comme Alstom, EDF, Eiffage et Sanofi sont mises en avant.
Voici quelques secteurs dans lesquels vous pouvez investir dans les actions en 2022 pour diversifier votre portefeuille avec IG :
Le secteur de la technologie de l’information
Les actions liées au télétravail, au big data et l’IoT, à la 5G, à l’intelligence artificielle et au cloud ont profité du confinement et du « lockdown » pour exploser. Les analystes parient sur un renforcement de cette tendance et proposent d’investir sur les fabricants de puces de silicium. Une puce hautement spécialisée en calculs, indispensable dans le secteur de l’intelligence artificielle.
Parmi les actions les plus notables qui peuvent performer dans ce secteur, on peut mentionner des entreprises comme Microsoft, Apple, Alphabet (Google) et Facebook.
Le secteur de la santé et la pharmacie
Loin d’avoir été une bénédiction pour les entreprises de ce secteur, la covid-19 a plutôt été impitoyable avec certaines d’entre elles, qui ont été brutalement confrontées à la pandémie.
En dépit de cela, le secteur des soins de santé et le secteur pharmaceutique restent un bon choix d’investissement en raison des tendances démographiques à long terme, des progrès dans l’élaboration et dans l’administration du vaccin anti-covid, et surtout en raison de la croissance de l’espérance de vie dans le monde entier, qui bénéficieront aux entreprises pharmaceutiques et aux fabricants de dispositifs médicaux.
Les investisseurs pensent donc que de nombreuses actions du secteur des soins de santé comme Sanofi, Gilead Sciences, Pfizer, ou encore Johnson & Johnson pourraient figurer parmi les meilleures actions à trader en 2022.
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Les énergies renouvelables
Les énergies alternatives et renouvelables gagnent en popularité, et cette tendance devrait se poursuivre en 2022. L’utilisation de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire, qui ne représentent que 8 % de l’électricité utilisée dans le monde entier, devrait augmenter exponentiellement au cours de ces prochaines années.
Ainsi, des activités liées à la conception et à la commercialisation des batteries électriques au lithium, des véhicules électriques et des véhicules à hydrogène devraient susciter l’enthousiasme de nombreux investisseurs.
La consommation de base et la vente en ligne en bourse
Le secteur de la consommation de base reste un choix solide d’investissement malgré le confinement et la crise sanitaire, car les ménages consomment toujours, même en pareil moment.
Le secteur de la vente en ligne, qui a connu une explosion des achats au cours du premier semestre 2020, a vu cette tendance se confirmer avec les mesures de confinement et de télétravail en 2021. Ces sociétés, dont le plus célèbre et le grand gagnant est Amazon, vont encore se développer en 2022. Carrefour, Casino, Wal-mart et Costco Wholesale sont d’autres exemples d’actions les plus notables de ce secteur.
Le secteur de la communication en bourse
Les services de la communication et les entreprises évoluant dans ce secteur devraient figurer parmi les meilleures actions à négocier selon certains analystes.
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Suivre le marché des matières premières en 2022
Si la crise sanitaire mondiale de la covid-19 a bouleversé l’économie planétaire, elle a paradoxalement eu un impact limité sur les matières premières. Les prix de certaines matières premières comme le gaz naturel et le charbon se sont envolés à des niveaux records en 2021, dépassant les pics historiques de 2011 à cause des facteurs comme une offre limitée, et une baisse de stocks suite à un rebond de la demande au-delà de l’offre après le déconfinement. En 2022, la demande en matières premières devrait rester forte suite aux prévisions de croissance économique.
Selon la Banque Mondiale, la flambée des cours des matières premières devrait sensiblement ralentir en 2022 sous l’effet du relâchement de la demande et de la progression de l’offre.
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Le cours du pétrole brut (moyenne du Brent, du WTI et du Dubaï), qui a connu une hausse quasi continue depuis le début de 2021, va continuer à se redresser après la baisse due à la covid-19 pour renouer avec les niveaux d’avant la pandémie. La hausse de la demande des produits pétroliers devrait s’expliquer par le recours au pétrole brut comme alternative au gaz naturel dont le prix ne cesse d’augmenter
Les prix de l’énergie (notamment le gaz naturel et le charbon), qui ont atteint des records au cours des derniers mois de 2021, devraient se réorienter à la baisse en 2022 avec la diminution des contraintes liées à l’offre et se détendre en 2023. La demande de l’électricité a aussi connu une augmentation suite à la reprise de la production économique
Les cours des produits agricoles de base, qui se sont stabilisés au troisième trimestre de 2021, devraient continuer sur cette même tendance en 2022 (tout en restant à leur plus haut niveau depuis 2013), avec une progression de l’offre de céréales et d’oléagineux
Les cours des métaux précieux, qui ont chuté de 3 % au troisième trimestre de 2021 (le platine de -13 %, l’argent de -9 % et l’or de -1 %), devraient encore baisser en 2022 suite au ralentissement de la croissance mondiale, et de résolution des problèmes d’approvisionnement.
Les meilleurs marchés à surveiller en 2022 en résumé
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